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Catégorie : Histoire

mon rouiba
VIP-Blog de rouiba
  • 2 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 19/01/2009 18:55
    Modifié : 11/12/2017 08:22

    Garçon (46 ans)
    Origine : Rouiba
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    Histoire de Rouiba

    16/02/2017 20:01

    Histoire de Rouiba


    La ville a toujours été désignée sous le nom de Rouiba ou Rouïba et ce, même avant la colonisation française. Selon certaines versions, ce serait une déformation de « petit bois » (ghouiba, diminutif de ghaba, en arabe).
    Du fait de sa position géographique, la région a toujours favorisé la présence humaine et ce, dès la période préhistorique. 
    Selon Auguste Pomel, paléontologue, botaniste, géologue et politicien français (1821-1898), des fouilles archéologiques effectuées près de Rouiba ont permis la découverte d'un « crâne très bien caractérisé du buffle antique, gisant dans un conglomérat caillouteux récent (…). Ces ossements que j'ai vus, lors de leur découverte, à l'Exposition permanente des produits de l'Algérie (aujourd'hui supprimée), étaient accompagnés d'autres débris osseux parmi lesquels divers fragments de canine inférieure d'un hippopotame, beaucoup trop incomplets pour permettre une détermination, mais suffisants pour caractériser le genre. Malheureusement ils sont maintenant égarés. La portion de crâne se trouve actuellement dans les collections de l'Ecole supérieure des sciences d'Alger » (1)

    Présence romaine à Rouiba

    A l’instar d’autres régions du pays, Rouiba a connu elle-aussi une présence romaine assez marquée. Les fouilles archéologiques réalisées sur le territoire de la localité ont permis la mise à jour de ruines, appartenant à l'ancienne colonie romaine Rusgunia, notamment à Haouch Ben Dali Bey. 
    A ce titre, l’archéologue A. Berbrugger témoigne dans les colonnes de la Revue Africaine : « Rusgunia - Dès l'embouchure de l'Hamise, on commence à trouver des ruines qui annoncent Rusgunia, la colonie romaine, dont les restes couvrent, sur un assez grand espace, les approches du Cap Matifou. Au-dessus de cette embouchure, vers le gué de Hadjira, il y a des traces très apparentes d'un pont antique. Mais ces vestiges et ceux qu'on remarque à Haouche Ben Dali Bey, seront décrits en même temps que Rusgunia ». Dans un autre récit d’époque, on apprend que :
     « L'occupation romaine ne s'est pas bornée à l'établissement d'une colonie sur la côte de la Mitidja ; de nombreux vestiges témoignent qu'elle a pénétré dans l'intérieur de cette plaine. Dans la partie orientale, on a retrouvé une statue de femme en marbre dans une ruine située près du pont du Hamiz, les culées d'un pont antique sur cet oued, près du gué de Hadjira; un autre pont sur le Bouïria, affluent du Hamiz ; quelques vestiges à l'haouch ben Daly Bey... ».

    Occupation ottomane

    Après le départ des Romains, chassés par les Vandales, ces derniers occupent plusieurs régions du pays, notamment Saldae (Béjaïa) en 429 et Hippone en 437 qu’ils désignent tour à tour capitales de leur royaume. Par ailleurs, ils pillent et rasent ce que leurs prédécesseurs ont laissé derrière eux, dans leur départ précipité, comme ce fut le cas pour Caesarea (Cherchell) dont ils détruisent les murailles, Tipasa et même ailleurs. On ignore si Rouiba fut un lieu de passage pour les soldats du roi Genseric dans leur route pour la conquête de Carthage, de même qu’elle garde aucune trace de la présence byzantine, probablement parce qu’ils ne s’y sont pas installés. 
    Toutefois, les Ottomans occuperont bel et bien, cette région de la Mitidja qui offre tant d’avantages. 
    Ils procèdent à un découpage administratif calqué sur le modèle turc. Alger qui devient ainsi province compte cinq villes, en l’occurrence Alger, Blida, Dellys, Koléa et Cherchell ainsi que douze districts ou Outhans, à savoir Beni-Khalil, Beni-Moussa, Khechna, Isser, Sebaou, Beni-Djâad, Beni-Khelifa, Hamza, El-Sebt, Arib, Beni-Menasser, El-Fhas (ou banlieue d’Alger), Rouiba faisant partie de l'Outhan de Khechna. 
    Les Outhans étaient placés sous l’autorité supérieure de l’Agha, hormis ceux d’Isser et de Beni-Menasser. Pour ce qui est des haouch (fermes) -la province d’Alger en comptait 19-, ils étaient la propriété du bey, des deys, des chefs de milice turque, de riches maures ou de grands chefs de tribus. Les haouch les plus connus à Rouiba sont haouch Ras El Outa, haouch Ben Daly Bey, haouch Rouïba ou haouch Reghaïa.

    1830, début de l’invasion française

    Dès leur débarquement à Sidi Ferruch, les troupes françaises font preuve d’une grande férocité. Ils détruisent, dévastent, pillant et surtout massacrent, sans état d’âme les populations d’Alger et des environs. 
    De leur passage fort dévastateur dans la Mitidja, Edmond Pellissier, officier, diplomate et explorateur français établit un premier bilan : « Nous ne perdîmes que fort peu de monde dans la journée du 29. Cinq pièces de canon tombèrent en notre pouvoir, ainsi que quelques prisonniers. Les maisons de campagne que nous trouvâmes abandonnées, furent en général pillées et dévastées ; celles de quelques consuls européens, dont les soldats ne connurent pas les pavillons, souffrirent comme les autres. Quelques habitants trouvés cachés dans les maisons et dans les haies, furent massacrés; deux ou trois femmes furent même tuées par accident, d’autres furent violées ; mais ce sont là les tristes accompagnements de toute guerre, même de la plus juste. » et d’ajouter :  « Le lendemain de la prise d’Alger, la brigade Montlivault reçut ordre de se porter sur le Haouch-Cantara et sur la Rassauta, autre ferme bien connue à l’est d’Alger, pour s’emparer des haras et des troupeaux du gouvernement qui s’y trouvaient. Mais le Bey de Constantine, qui avait repris, avec son contingent, la route de sa province, avait tout enlevé. Cette brigade poussa jusqu’au cap Matifou, qui ferme à l’est la rade d’Alger. Elle reconnut sur la côte plusieurs batteries armées de 120 pièces de canon, qu’elle n’avait ni les moyens ni la mission d’enlever. Quelque temps après, des canots furent envoyés pour désarmer les batteries du cap Matifou ; mais la vue de quelques Arabes armés les empêcha de le faire. Les batteries situées depuis le fort Bab-Azoun jusqu’à l’Arach, ne furent désarmées que le 22 août. Celles qui sont situées au-delà, jusqu’au cap Matifou, et le fort Matifou lui-même, restèrent armés, et le sont encore au moment où j’écris, quoique les troupes françaises ne les occupent pas ». Il écrit encore : « La coupable négligence des chefs de corps laissa dévaster les belles et fraîches maisons de campagne qui entourent cette ville. Au lieu d’employer des moyens réguliers pour avoir du bois, on coupait les haies et les arbres fruitiers, on brûlait les portes, les fenêtres, et même les poutres des maisons : le soldat détruisait aussi pour le plaisir de détruire. Les marbres, les bassins, les ornements de sculpture, tout était brisé, sans but et sans profit pour qui que ce fût ».
    Après l’arrivée des Français, il existait à Rouiba : haouch Rouiba, haouch Sbaât et haouch Ben Choubane. A l’instar des autres haouch, ils seront tous confisqués dès le 8 septembre 1830. 
    Dès 1842, des concessions de 100 à 150 ha sont offertes ou vendues à des Européens. Le 31 octobre 1853 le décret de création du centre de population nommé Rouiba, est publié. Ce centre est composé de 22 feux sur un territoire de 385 ha. Ces familles originaires pour la grande majorité de Mahon, dans les Iles Baléares, se lancèrent dans la culture maraîchère. 
    Le 22 août 1861, Rouiba devient une commune de plein exercice, puis en 1872, sa délimitation géographique sera modifiée pour s’étendre désormais sur 5135 ha pour une population de 440 européens et 1084 musulmans.

    Rouiba prend forme

    Afin d’assurer le confort de la population, surtout européenne installée à Rouiba, des édifices publics seront construits, comme la mairie en 1869, l’église en 1876 -entièrement financée par les familles européennes-, l’école communale en 1887, renforcée de deux écoles libres (pour les garçons et les filles) de 1920 à 1930, le premier barrage du Hamiz en 1894 (après la grande crue de 1914, il sera reconstruit et agrandi entre 1933 et 1935. Le marché couvert verra le jour en 1900, il fera, par ailleurs, office de salle de sport et de salle des fêtes mais lorsque cette dernière a été construite en 1926, le marché fut détruit. La poste, quant à elle, est érigée en 1906. De même qu’un jardin public, d’une superficie de 10 ha est aménagé dès 1930, embellit d’année en année de plantes exotiques, d’arbres de différentes races et de fleurs aux mille senteurs. 
    Dans le domaine sportif, la première équipe de football de la ville est constituée en 1918, devenant deux ans plus tard « Rouiba Sports ». Disparu dans la tourmente des événements politiques de l’époque, il renaît sous le nom de l’« Olympique Rouibéen » en 1931. 
    Le WARouiba (Widad Amel Rouiba) à l’époque WOR (Widad Olympique de Rouiba) est quant à lui, le premier club musulman de la ville. Participant aux diverses compétitions organisée dans la région et même au niveau national, il suspendra ses activités en 1956, à l’instar de tous les autres clubs algériens, suite à l’appel du FLN. Une suspension qui prendra fin au lendemain de l’indépendance pour reprendre de plus belle et ce, jusqu’à ce jour, à travers plusieurs disciplines.
    Au lendemain du déclenchement de la guerre de libération nationale, la cité continue à se développer. En 1957, les premières villas du lotissement des Castors sont livrées, de même qu’une activité industrielle dans des domaines comme la briqueterie, le matériel agricole, la fabrique de peinture ou les appareils d’éclairage se développe. 
    La zone industrielle de Rouiba-Reghaïa est également réalisée à cette époque avec pour fleuron des usines comme Berliet, des usines de tubes d’acier, des entreprises de travaux publics…etc. En 1962, un hôpital de 100 lits est achevé. Il est cependant vite réquisitionné par l'armée pour en faire un centre de détention pour les prisonniers O.A.S.
    Après l’indépendance de l’Algérie, la ville de Rouiba s’agrandit avec l’intéégration dès le 2 décembre 1963 de la commune de Réghaïa, avant d’en être à nouveau détachée en 1974. Intégrée à la wilaya de Boumerdès, nouvellement créée, le 7 juin 1984, Rouiba, sera à nouveau rattachée à la wilaya d’Alger, à partir du 4 juin 1997.




    Sources : «Paléontologie monographies, bubalus antiquus », A. Pomel, imprimerie P. Fontana et Cie., Alger, 1893
     






    Histoire de Rouiba

    07/08/2010 15:04

    Histoire de Rouiba


    Apres plusieurs tentatives d'inserer l'histoire de Rouiba sur mon blog "plus de 200 pages"  j'ai pu quand même trouver une solution qui me parait primitive  mais c'est une solution pour lire cette histoire.

    voici le lien où j'ai inséré le fichier de l'histoire  http://www.mediafire.com/?h8w7p85zc8i975e

    Une fois sur ce lien, il faut cliquer sur   la rubrique  "Click here to start download."  ca demande un peu de temps pour le téléchargement.

    Bonne lecture 






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