18/-LES HÔTELS ET PENSIONS DE FAMILLE
Bien que la création de Rouïba en 1853 avait pour but d'en faire un centre d'héberge¬ment, 2 hôtels d'une trentaine de chambres chacun furent construits. L'hôtel des palmiers route de Réghaïa fut tenu par madame Getron qui faisait sans cesse brûler du papier pour soigner son asthme à qui succéda Pierrot Casanova et enfin monsieur Zanoli. L'hôtel de France à l'angle de la place du monument et de la route d'Alger tenu par monsieur Sintès. Nombreuses étaient les chambres de ces établissements louées au mois à des ouvriers et employés.
Deux pensions de famille, l'une tenue par Lucette Tixidor veuve Triay et l'autre par Cécile Bourchardon, accueillaient une clientèle composée de militaires de carrière stationnés au village ainsi que d'anciens militaires du contingent qui s'étaient fixés au village, travaillant soit en zone industrielle ou chez les artisans du village ou encore à Maison Blanche dans l'aviation.
Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO