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mon rouiba

VIP-Blog de rouiba
  • 13 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 19/01/2009 18:55
    Modifié : 11/12/2017 08:22

    Garçon (46 ans)
    Origine : Rouiba
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    Boughandja

    28/02/2012 13:28

    Boughandja


    LE BOUGHANDJA… PRIERE DES GENS SINCERES

    Résurgence des incantations païennes d'antan, le Boughandja constituait une fête haute en couleurs, en odeurs et en clameurs.
    Dans mon village, à la campagne, quand le ciel oublie pour trop longtemps son incontinence et que ses cumulus s'arrangent tout juste pour narguer les paysans, les vieux commencent à se rappeler que les Dieux ont peut-être été trop longtemps laissés sans égards.
    Ils se remémorent alors les processions d'antan d'où l'on revenait mouillé de bonne pluie et il y'a toujours un vieux plus volontaire ou plus écouté que les autres et qui ose proposer une date à des interlocuteurs qui n'attendent que ça.
    En rentrant chez eux, ces interlocuteurs trouveront en leurs épouses des interlocutrices encore plus attentives et qui, commérage aidant, vont répercuter en l'espace de quelques heures la décision de l'organisation du Boughandja. Le reste viendra tout seul.
    Les enfants avides de défoulement vont dès l'aube du lendemain élever les totems à promener dans les rues du village. Le porte à porte sera obligatoirement porteur puisqu'aucune femme ne s'avisera de renvoyer la marmaille suppliante sans ajouter sa provision de semoule, de couscous, de figues sèches, de sucre, de café ou d'huile d'olive. Les hommes pour leur part cotiseront sans ronchonner et le taureau sera ramené très vite du souk à bestiaux.
    C'est généralement au cimetière de Sidi Gacem que se déroulera l'immense repas collectif fait de couscous en sauce ou au petit lait et de bonnes tranches de viande. La tradition veut que les entrailles de l'animal abattu soient jetées en l'air pour être rattrapées dans une indescriptible mêlée par les convives; ces abats ont la réputation de rapporter paix et fortune aux foyers.
    C'est en grandes processions que les habitants des douars se dirigent depuis les premières lueurs de l'aube vers le lieu du sacrifice. Les étendards colorés flottant au vent tandis que montent les supplications vers le ciel bleu. La sincérité de ces supplications est si poignante qu'elle n'offre aux Dieux qu'une seule alternative: celle de pleurer !

    El djelbana 3atchana
    essguih'a ya moulana
    El foul naouar ouedhbal
    Essguih' ya boulanouar
    El guem'h della richou
    ya Rabbi fah' en3ichou
    Boughandja dar ezzernouf
    Ouel gotra tchemmakh hallouf...***

    Le repas terminé, les processions revenaient vers les douars... le ciel bleu du matin aura laissé place à un amoncellement tonnant de cumulus. Les foules bigarrées ne seront pas arrivées dans les maisons en toub qu'elles se retrouveront à chanter sous la pluie...
    Ce folklore a disparu. Un dernier Boughandja très timide et qui n'a drainé que quelques bambins et donné une insignifiante averse a été organisé en 1998... il n'y avait pas foule. Les prosélytes d'une religion qui se veut cartésienne pour coller au modernisme ont décrété "haram" le boughandja, les ziarates, les souikates, l'étalage du beau et de l'inutile pour confiner la religion dans l'utile, le strict, le froid et la solennel... Et c'est bien dommage !
    Pour appeler la pluie, on fait appel aujourd'hui aux adultes et les prières sont décidées non plus à un niveau local mais au niveau du ministère du culte. Il est dit que ces prières ne sont exaucées qu'à la condition expresse qu'il n'y'ait aucun hypocrite parmi ceux qui les accomplissent, ce qui constitue une gageure.

    traduction textuelle:

    Le petit-pois est assoiffé
    Arrose le ô "Maître des lumières" !
    Les fèves ont fleuri puis se sont fanées
    Donne leur à boire ô notre Seigneur !
    L'épi de blé a laissé retomber sa chevelure
    Ô mon Dieu de quoi vivrons-nous
    Boughandja s'est mis un collier
    Pour qu'une goutte mouille un sanglier…






    Baba Salem le noir

    28/02/2012 12:12

    Baba Salem le noir



    http://www.youtube.com/watch?v=ZUQ_MH0--hI&feature=player_detailpage


    C'est un hommage à Baba Salem, personnage en Algérie qui passe chez les gens pour demander l'aumône et qui fait peur aux enfants.
    On les  voyait sillonnés les villes voisines d’Alger donnant, à leur passage, un spectacle insolite et gai, empreint de magie. On les surnomme "Baba Salem", "Ouled Sidna Bilel".
    Vêtus de tenues mi-sahariennes, mi-modernes, une ceinture où plusieurs foulards de différentes couleur sont attachées,  la tête enturbannée, et un collier de petits coquillages blancs autour du cou.
    La troupe, il est vrai, fait, à son passage, l'effet d'une véritable curiosité, les regards ne la quittent pas. Des fenêtres s'ouvrent, des portes s'entrebâillent, on court au balcon pour les voir. Ils sont incontournables. Celui qui fait figure de chef, le plus âgé, un métis plutôt noir et à la barbe blanche, la soixantaine bien marquée, une sacoche en bandoulière, agite et entrechoque ses claquettes métalliques sonores, le "karkabou", tout en balançant sa tête et son corps comme pour marquer la cadence à mesure qu'il avance. Et, par à-coups, il esquisse des pas de danse en tournant sur lui-même tout en dodelinant du corps. La grosse caisse "goumbri", le tambourin et le "karkabou" seront suivis de la litanie nasillarde (louant les vertus d'Allah et du Prophète Mohammed), qui accompagne les instruments. Dans une ambiance excitante et envoûtante, les corps se balanceront de gauche à droite, seront, au fur et à mesure, saisis de tressaillements et de trépidations, et le mouvement de va-et-vient de la tête ira crescendo.

    Aujourd’hui, cette tradition existe toujours grace a son importance dans la population algeroise.







    Khalis ce brillant chanteur fils de Rouiba

    31/01/2011 17:19

    Khalis ce brillant chanteur fils de Rouiba


    Il est né à Rouïba, tout comme moi, mais, un certain nombre d’années nous sépare
    Combien y en a-t-il comme lui, surement plus qu’on ne croit…

    Ecoutez le jusqu’au bout, ça vaut le coup......

    Allez sur ce lien http://www.youtube.com/watch?v=4tEYE2xnk7U&feature=player_detailpage
     

    En ce temps de Noël, où l’on veut croire en l’Amour entre les hommes, plutôt qu’une carte de Noël, c’est ce beau message que je vous envoie."

    Merci Paule pour la découverte de notre Chanteur....
     

    Khalis est né le 7 février 1975 à Rouiba, en Algérie. Comme de nombreux enfants de sa génération, il a grandi aux cotés de son frère et de sa soeur entouré de ses oncles et ses tantes. En effet, à cette époque la France avait un grand besoin de main d’oeuvre étrangère. Le père de Khalis était parti en France pour gagner mieux sa vie comme c’était le cas dans de nombreuses familles.

    Le départ pour la France
    A l’age de 7 ans Khalis quitte son l’Algérie pour la France. Pour un enfant de cet age c’est un véritable traumatisme de quitter son pays natal, Khalis n’y rechapa point. c’est sa curiosité naturelle, l’envie de connaître cet ailleurs qui l’ont aidé a surmonter le choc et développé sa volonté d’intégration.

    L’intégration à l’école fut d’autant plus difficile que Khalis ne parlait pas un mot de français en arrivant en france. Grâce à sa détermination il a intégré une école spécialisée dans l’apprentissage rapide du français. En a peine un an et demis, Khalis maîtrisait suffisamment la langue de Victor Hugo pour pouvoir réintégrer l’école primaire. Bien que toujours un peu rêveur, Khalis a été jusqu’au bac et même fait une année de DEUG. Mais l’appel de la musique et des copains a été le plus fort, et il a malheureusement laissé tombé ses études.
    Comme beaucoup de gosses des cités, Khalis se mit au rap. Pour lui et son ami d’enfance rapper devint aussi naturel que de jouer au foot. Et même si ils rappaient dans des fêtes de quartier à l’ambiance joyeuse, eux, ils étaient dans la revendication pure et dure !

    Khalis s’investissait beaucoup pour les autres en participant à la vie associative. De son quartier, tout d’abord, où il fit du bénévolat pour plusieurs associations, puis il passa son BAFA afin d’être plus à même de répondre aux besoins des diverses associations de sa ville. Encadré par les grands de son quartier Khalis a exercé a peu près tous les postes possibles dans le domaine de l’animation. A savoir, centre socioculturel, centre de loisirs, colonie de vacances, animateur de quartier.

    Aujourd’hui Khalis a goûté à la joie de la paternité. Depuis qu’il est papa il a retrouvé une nouvelle sérénité, a pu se consacrer à l’écriture, sa passion de toujours, cette même passion sui l’a saisi depuis que Khalis à couché sur une feuille mon premier mot de Français.

    Slam de Khalis "Kamikaze" Kamikaze est le premier titre du chanteur Khalis. Le clip de cette chanson sur le respect et la tolérance a fait un Buzz sur la toile en 2007.


    Source :http://www.dann.fr






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