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mon rouiba

VIP-Blog de rouiba
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  • Créé le : 19/01/2009 18:55
    Modifié : 11/12/2017 08:22

    Garçon (46 ans)
    Origine : Rouiba
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    Les Hôtels et Pensions de Famille

    03/08/2009 13:46



    Bien que la création de Rouïba en 1853 avait pour but d'en faire un centre d'héberge­ment, 2 hôtels d'une trentaine de chambres chacun furent construits. L'hôtel des palmiers route de Réghaïa fut tenu par madame Getron qui faisait sans cesse brûler du papier pour soigner son asthme à qui succéda Pierrot Casanova et enfin monsieur Zanoli. L'hôtel de France à l'angle de la place du monument et de la route d'Alger tenu par monsieur Sintès. Nombreuses étaient les chambres de ces établissements louées au mois à des ouvriers et employés.

     

    Deux pensions de famille, l'une tenue par Lucette Tixidor veuve Triay et l'autre par Cécile Bourchardon, accueillaient une clientèle composée de militaires de carrière stationnés au village ainsi que d'anciens militaires du contingent qui s'étaient fixés au village, travaillant soit en zone industrielle ou chez les artisans du village ou encore à Maison Blanche dans l'aviation.

    Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO






    Ecole d'agriculture

    03/08/2009 13:43



    Rouïba peut s'enorgueillir d'avoir possédé la première école pratique d'agriculture et viticulture d'Algérie. Son fondateur fut Nicolas Décaillet, Chevalier de la Légion d'Honneur et Commandeur du Mérite Agricole.

     Nicolas Décaillet s'installa à Rouïba en 1866. Après avoir débroussaillé ses terres, il se lança dans la culture céréalière et se fit remarquer pour ses travaux sur la sélection des graines et semences de blé dur de première qualité. Son exploitation fut déclarée «ferme modèle» car il obtint le meilleur rendement de la région.

     C'est en 1882 qu'il créa son école d'agriculture d'état sur son domaine et en fut le directeur. D'une superficie de 15 hectares elle se composait d'un vignoble expéri­mental, d'un verger d'aurantiacées et d'espèces fruitières diverses, ainsi que d'une serre. En plus des salles de cours, un laboratoire expérimental de botanique et d'œnologie avait été créé. L'école prit rapidement de l'importance. Elle recevait des élèves des 3 départements de l'Algérie, de métropole et même de l'étranger.

     Grâce à la valeur de son encadrement elle ne fit que s'affirmer au fil des ans, messieurs Borgeaud, Charles Delonche, Barbier, Lepiney, Guérineau, Foussat, Legault ainsi que le docteur Trabut y enseignèrent. En plus de l'enseignement qu'elle dispensa cette école fit de nombreuses études sur les sélections de graines et cépages et publia plusieurs communications scientifiques, tout particulièrement le docteur Trabut, directeur de la section botanique. Son traité sur le coton fit autorité en 1894.

     Cette école qui faisait pensionnat fonctionna jusqu-en 1905 c'est-à-dire jusqu'à la fin du contrat qui liait monsieur Décaillet à l'état. Ce contrat ne fut point renouvelé car les installations existantes se prêtaient mal aux transformations profondes indispensables pour la création d'un établissement supérieur ; c'est ainsi que naquit l'institut agricole de Maison Carrée dont la première promotion était constituée en partie d'élèves venant de Rouïba. Une dizaine d'hectares restèrent à la disposition de l'école de Maison Carrée et l'étaient toujours en 1962 ; ils se situaient sur la propriété Léonardon.

     Après l'indépendance, la ferme fut incluse dans le domaine CHAIB  avec une activité remarquable jusqu'en 1987 date de privatisation des terre. Le domaine ne donne plus comme avant et La ferme tomba en dégradation  puis fut abandonnée.Actuellement il ne reste que des ruines avec la présence des bidonvilles tout au tour.

     

     

     avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO

     






    La salle des Fêtes

    03/08/2009 13:27



    La première salle des fêtes de Rouïba, et ce jusqu'en 1904, fut le théâtre baptisé «L'Alhambra». Le bâtiment donnait sur la place du marché et c'est à l'intérieur de cet édifice que se trouvait la pharmacie Nicolas Monpère. L'immeuble de ce que l'on avait surnommé la maison du théâtre n'avait jamais fait partie du théâtre et fut toujours utilisé en commerces et appartements. Des troupes itinérantes y donnaient des repré­sentations et des bals s'y déroulaient. Il y eut même des expositions de matériel agricole dans ces locaux. Cet établissement devait fermer en 1908 à la construction du marché couvert. En 1962, sur le fronton de la bâtisse on y distinguait encore l'enseigne de l'éta­blissement.

     

    Puis ce fut le marché couvert qui fit office de salle de bals et ce jusqu'à sa démolition en 1926 qui ne fut point acceptée de gaîté de cœur par de nombreux Rouïbéens qui voyaient en cet édifice une page de leur jeunesse disparaître. Des cirques de passage au village y donnèrent des représentations. L'un deux en 1910 présenta un numéro de dres­sage avec 2 éléphants, ce qui fut un événement!

     

    C'est, également, en.1926 que fut inaugurée la salle des fêtes construite à côté de l'église. Il fallut raser tout un pâté de maisons basses datant des années 1860 qui faisaient partie de «la cour des miracles» dont la partie donnant sur l'avenue de Réghaïa existait toujours en 1962. Ce surnom avait été donné à ce pâté de maisons dans les années 1900, habité à l'époque par des familles du bas de l'échelle sociale, la cour inté­rieure était régulièrement le théâtre de relations de mauvais voisinage entre les maîtresses de maisons quelque peu cancanières au verbe haut et pour qui tout prétexte était bon pour se chamailler. Comme la plupart de ces familles avaient une nombreuse progéniture plus ou moins turbulente, les occasions ne manquaient pas. A cela s'ajoutait la présence de femmes légères ce qui n'était pas pour arranger les choses. De plus, l'absinthe aidant, il arriva plus d'une fois que les époux s'en mêlèrent et de véritables pugilats s'y déroulaient. Un curé de Rouïba s'y trouva même mêlé bien malgré lui, ce jour-là comme bien d'autres d'ailleurs, assiettes et casseroles volèrent bas.

     

    La salle des fêtes d'une superficie de 670 mètres carrés au sol, comprenait face à l'entrée principale de la place du marché une vaste scène avec coulisses. Grâce au balcon du premier étage, 800 places étaient disponibles. En 1950, les bancs de bois d'un confort tout à fait relatif laissèrent leurs places à des banquettes pliantes.

     

    C'est dans la salle des fêtes que fut installé le premier cinéma parlant de Rouïba. Elle abrita des bals de société de même que les représentations théâtrales données par les différentes associations rouïbéennes. C'est, toujours, dans ce lieu que se déroulaient les fameuses réunions contradictoires lors des élections municipales qui faisaient salle comble.

     

    A l'extrémité de la salle des fêtes, au rez de chaussée comme au premier étage, il existait 2 autres salles d'environ 200 mètres carrés chacune réservées à l'origine pour les sports en salle.

     

    En 1935, la salle du rez de chaussée fut transformée en cantine scolaire. Il ne resta plus que la salle du premier qui servait aux entraînements de l'éphémère club de cultu­risme et d'haltérophilie. Puis en 1951 elle servit à l'agrandissement de la cantine.

     

    En 1950, la salle des fêtes fut entièrement restaurée, intérieurement comme exté­rieurement. A l'extérieur du bâtiment un préau donnant sur la place mais aussi face à l'église abritait dès 1926 les jours de semaine les marchands de légumes qui avant sa construction se trouvaient sous le marché couvert. Dès 1958 avec la construction du nouveau marché, ils y furent installés ce qui ne fut pas du tout de leur goût prétendant qu'ils se trouvaient à l'écart du centre commercial du village.

     

    LES ATELIERS MUNICIPAUX

     

    Devant l'extension que prenait la commune, des ateliers municipaux furent cons­truits en 1919, rue des écoles. Cette construction se composait d'un atelier permettant aux différents corps de métiers de travailler dans de bonnes conditions ; d'un garage spacieux abritant le matériel de lutte contre l'incendie ainsi qu'une écurie logeant 2 mulets qui servaient à tracter l'arroseuse et le tombereau des poubelles. Avec la méca­nisation, l'écurie fut transformée à son tour en garage.

     

     

    Après l'indépendance, la salle des fêtes est devenue le Bureau de la Main d'œuvre de la Wilaya d'Alger et qui resta à nos jours.

    avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO

     

     






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