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mon rouiba

VIP-Blog de rouiba
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  • Créé le : 19/01/2009 18:55
    Modifié : 11/12/2017 08:22

    Garçon (46 ans)
    Origine : Rouiba
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    Les fêtes et les Bals

    03/08/2009 13:58



     

    Rouïba était un village qui aimait s'amuser. Avant les événements d'Algérie les bals étaient nombreux et très prisés aussi bien par les jeunes que par les moins jeunes.

     

    Chaque année 2 grandes fêtes foraines se déroulaient sur les places du village. La plus importante, la fête du village, avait lieu le premier dimanche d'Août. Sur la place de la mairie, clôturée pour l'occasion de barrières, se tenait le bal. Un kiosque pour J'or­chestre était installé au centre. Sur les places du marché et de l'église ta fête foraine battait son plein. Manèges d'enfants, pousse-pousse, grande roue, autos tamponnantes, loteries, jeux d'adresse et de force, tira la carabine attiraient la grande foule. Certaines années il y eut même une table de jeu de casino, la boule en l'occurrence, installée près de l'église. Le centre du village ainsi que les places étaient richement décorés, pavoises et illuminés durant toute ïa semaine. Une certaine rivalité existait entre les communes

     

    environnantes tout particulièrement Aïn-Taya et Fort de l'Eau ; c'était à qui aurait les plus belles décorations et le meilleur orchestre du moment,

     

    Tous les soirs, du samedi au lundi, le bal battait son plein sur la place de la mairie. Une particularité : «Que ceux qui veulent s'assoir, apportent les chaises de chez eux.» Les plus, grands orchestres du moment de Windel à Pierre Pists vinrent faire danser rouïbéennes et rouïbéens. Le bal du samedi soir débutait par une cérémonie ; le maire accompagné de son conseil municipal et des différentes personnalités de la commune ouvrait officiellement les festivité au son de la Marseillaise.

     

    En 1926 un incident vint endeuiller la fête. Le fils Ezaouï dont le père tenait un commerce de blinis et gâteaux orientaux à la gare après chez Réus fut terrassé devant l'orchestre d'une crise cardiaque en dansant le charleston.

     

    Jusque dans les années 1950, le dimanche après-midi voyait s'affronter les jeunes du pays. Des années 1920 à 1930 à l'époque où le cheval était roi la course à l'oie était très prisée. Ce divertissement consistait à décapiter à l'aide d'un sabre de cavalerie le cou d'une oie préalablement tuée et pendue par les pattes à 3 mètres du sol et à cheval bien sûr. Messieurs François Réus, Laurent Sintès et Jean Mirallès participait à ces courses à motocyclette. L'autre grande attraction de ces jeux était le mât de cocagne soigneusement savonné. Deux versions existaient. La première consistait à décrocher les objets suspendus à son sommet quant à la seconde beaucoup plus spectaculaire, il s'agissait ds saisir une pièce de 100 sous soigneusement collée à la graisse ou au suif au fond d'une poêle, avec les dents évidemment.

     

    Une autre distraction fit sensation : le jeu de massacre. Des marmites pouvant contenir aussi bien un cadeau que de l'eau ou de la suie étaient suspendues à environ 2 mètre du sol. A l'aide d'un manche de pioche les concurrents, les yeux bandés, devaient les casser. Le résultat était souvent loin d'être triste.

     

    Parallèlement des concours de boules, belotte, une course à sac s'y déroulaient. En 1930 un gymkhana automobile fut même organisé.

     

    Dans les années 1925-1930, le dimanche après-midi se déroulait dans les rues du village un défilé auquel participaient les différentes sociétés locales. Pour donner plus d'éclat à l'événement les musiques des environs étaient conviées dont celle de Fort de l'Eau et surtout les 2 sociétés d'Aïn-Taya qui étaient à couteaux tirés suite aux dernières élections communales. La première société fidèle au maire battu, monsieur Fabrer, avait été surnommée «Les Fabrices», la seconde toute dévouée au nouveau maire, Michel Sintès dit «Cacahuette», avait tout simplement été baptisée «les cacahuettes». Inutile de vous préciser que ça n'engendrait pas la tristesse.

     

    Pour la fête du village de 1954 à 19561e dimanche après-midi sur la place de la mairie des jeux réservés aux enfants furent organisés. Le plus spectaculaire patronné par les pétroles Shell et couronné par la coupe Scratch se déroulait sur des voitures à pédales équipées à l'arrière d'un pétard. Il consistait à éliminer les concurrents en leur faisant éclater leur pétard. Ce jeu se déroulait en plusieurs manches par élimination vu le nombre de concurrentes et concurrents. Le vainqueur, en 1954, de la coupe tant convoitée fut Jean-Jacques Accens.

     

    La fête des vendanges, le premier dimanche de septembre, se déroulait comme pour la fête du village.

    Le dimanche après-midi une course cycliste avait lieu sur le circuit de Rouïba -Réghaïa - Aïn-Taya à couvrir 4 fois. L'élite cycliste régionale s'y affronta.

    Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO

     






    Les Gaités Rouibéennes

    03/08/2009 13:56



     

    Sous l'égide de Rouïba Sports cette association vit le jour en 1921.

     

    Sous la direction de Baptiste Pons fut constituée une troupe théâtrale comprenant une quinzaine d'artistes qui durant 3 années distrayerent aussi bien la population rouïbéenne que celles des villages environnants.

     

    Les spectacles furent très variés grâce au talent des différents comédiens qui tenaient la scène tout un après-midi. Ces après-midi récréatifs étaient une succession de sketches et de chansons. Du véritable music-hall!

     

    .Les chanteurs furent Gilbert Carreras, Berthoune Ivissa, Jean et Mathias Rufino, Lucien Sintès, Albert Séguy, Néné et Angèle Marin qui, au téléphone, alors que je l'in­terrogeai sur l'historique de cette troupe me répondit en me fredonnant I eur pi us grand succès de l'époque : la Bohémienne.

     

    Parmi les comiques et tous ceux qui ont connu cette époque ne les ont pas oubliés : Gracia, Vincent Rovéra (Chimette) et Adrien Teste (Lilette) furent les plus célèbres.

     

    Lilette, sur le paquebot qui, à jamais, l'arrachait de ses racines, en grand artiste qu'il fut, réussit dans ce moment pathétique à redonner le sourire à ses compagnons d'exil par un de ses dialogues dont il avait le secret avec pour partenaires ses canaris que son cœur d'or n'avait, un instant, effleuré l'idée de les abandonner.

     

    Cette troupe disparut après les élections de 1924 comme bien d'autres associations de l'époque et pour les mêmes raisons.

    Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO






    La Musique

    03/08/2009 13:55



     

    La musique tint une grande place à Rouïba bien avant la guerre 14-18. La plupart des musiciens de l'époque pratiquement tous illettrés n'avaient jamais fait de solfège. Ils jouaient de leurs instruments grâce à leur intuition et aussi à leur mémoire. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils avaient l'oreille musicale. Inutile de vous dire qu'ils étaient très sollicités,

     

    Les instruments les plus joués avant 1900 et ce jusqu'en 1920, étaient l'accordéon, le bandonéon, le violon, la guitare et la mandoline. De père en fils, cette passion se trans­mettait et par la même occasion les mêmes morceaux de musique.

     

    La mandoline fut l'instrument le plus prisé des années 1910. Joseph Réus, Joseph Casanova, et Vincent Dominique, le mécanicien, en furent des inconditionnels. Rouïba n'eut jamais d'ensemble de mandolines que l'on appelait «Estudiantina» dont certaines comme celles de Bab El Oued, Belcour ou Hussein Dey étaient très renommées. Vincent Dominique fut sous-chef de celle de Belcour et participa à de nombreux concours aussi bien en Algérie qu'en France à Miremont dans les Vosges et à Roannes dans la Loire. Le goût pour la mandoline ne se perdit point car Marcelle Triay et Josette Coll jouaient de cet instrument en 1930.

     

     

    En 1952 une partie des musiciens du New Jazz formèrent le Bee Bob Jazz qui profita indégnablement de la réputation du précédent.

     

    D'un effectif beaucoup plus restreint que précédemment Georgot Pons à la batterie, Dédé Massimino au saxo alto, Louis Garcia au saxo ténor, Chale à l'accordéon, André Gornès à la trompette, de même que Marcel Ginella qui dirigeait l'ensemble et Charles Nouvel comme chanteur. Gaby Orfila se chargeait de la sonorisation. Cet ensemble, au fil des années, obtint une notoriété qui dépassa les limites de la région.

     

    A plusieurs reprises, il se produisit à Djelfa et anima plusieurs années durant, le dancing du Rocher Noir.

     

    A Rouïba, il obtint le quasi monopole des bals de sociétés et anima les 2 dernières fêtes des vendanges en 1955 et 1956.

     

    Avec les événements d'Algérie et le couvre-feu qui entraînèrent la disparition des bals nocturnes, l'orchestre devait disparaître en 1960.

     

     

     Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO

     






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