En 1947, sous l'impulsion de Victor Buron qui donnait des cours de solfège et de trompette dans sa villa du quartier neuf, fut créé cet ensemble qui donna quelques concerts et bals au village.

Les musiciens qui jouèrent dans cet orchestre furent Charles Nouvel, Chale et Sanchis à l'accordéon, Albert Garcia, André Gornès, Roland Buron et Marcel Ginella à la trompette, Georgeot Pons à la batterie, Louis Garcia, André Massimino et Zerbini au saxo, André Gade à la guitare. Victor Buron dirigeait cet ensemble tout en jouant de la trompette. Cette formation devait disparaître en 1948.

René Torru en profita pour mettre sur pieds un orchestre qui devait disparaître à son tour en 1949-1950.

Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO

Ce fut le Mathi Jazz qui se produisit aussi bien à Rouïba que dans les villages envi­ronnants. Dirigé par Mathias Ballester qui jouait du banjo, il était en outre composé d'Adrien Gilabert et Edouard Garijo au violon quant au piano c'était Lydie Alamagne qui le tenait. Cet ensemble se produisit jusqu'en 1934.

Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO

Bien que la création de Rouïba en 1853 avait pour but d'en faire un centre d'héberge­ment, 2 hôtels d'une trentaine de chambres chacun furent construits. L'hôtel des palmiers route de Réghaïa fut tenu par madame Getron qui faisait sans cesse brûler du papier pour soigner son asthme à qui succéda Pierrot Casanova et enfin monsieur Zanoli. L'hôtel de France à l'angle de la place du monument et de la route d'Alger tenu par monsieur Sintès. Nombreuses étaient les chambres de ces établissements louées au mois à des ouvriers et employés.

Deux pensions de famille, l'une tenue par Lucette Tixidor veuve Triay et l'autre par Cécile Bourchardon, accueillaient une clientèle composée de militaires de carrière stationnés au village ainsi que d'anciens militaires du contingent qui s'étaient fixés au village, travaillant soit en zone industrielle ou chez les artisans du village ou encore à Maison Blanche dans l'aviation.

Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO