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mon rouiba

VIP-Blog de rouiba
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  • Créé le : 19/01/2009 18:55
    Modifié : 11/12/2017 08:22

    Garçon (46 ans)
    Origine : Rouiba
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    Ecole d'agriculture

    03/08/2009 13:43



    Rouïba peut s'enorgueillir d'avoir possédé la première école pratique d'agriculture et viticulture d'Algérie. Son fondateur fut Nicolas Décaillet, Chevalier de la Légion d'Honneur et Commandeur du Mérite Agricole.

     Nicolas Décaillet s'installa à Rouïba en 1866. Après avoir débroussaillé ses terres, il se lança dans la culture céréalière et se fit remarquer pour ses travaux sur la sélection des graines et semences de blé dur de première qualité. Son exploitation fut déclarée «ferme modèle» car il obtint le meilleur rendement de la région.

     C'est en 1882 qu'il créa son école d'agriculture d'état sur son domaine et en fut le directeur. D'une superficie de 15 hectares elle se composait d'un vignoble expéri­mental, d'un verger d'aurantiacées et d'espèces fruitières diverses, ainsi que d'une serre. En plus des salles de cours, un laboratoire expérimental de botanique et d'œnologie avait été créé. L'école prit rapidement de l'importance. Elle recevait des élèves des 3 départements de l'Algérie, de métropole et même de l'étranger.

     Grâce à la valeur de son encadrement elle ne fit que s'affirmer au fil des ans, messieurs Borgeaud, Charles Delonche, Barbier, Lepiney, Guérineau, Foussat, Legault ainsi que le docteur Trabut y enseignèrent. En plus de l'enseignement qu'elle dispensa cette école fit de nombreuses études sur les sélections de graines et cépages et publia plusieurs communications scientifiques, tout particulièrement le docteur Trabut, directeur de la section botanique. Son traité sur le coton fit autorité en 1894.

     Cette école qui faisait pensionnat fonctionna jusqu-en 1905 c'est-à-dire jusqu'à la fin du contrat qui liait monsieur Décaillet à l'état. Ce contrat ne fut point renouvelé car les installations existantes se prêtaient mal aux transformations profondes indispensables pour la création d'un établissement supérieur ; c'est ainsi que naquit l'institut agricole de Maison Carrée dont la première promotion était constituée en partie d'élèves venant de Rouïba. Une dizaine d'hectares restèrent à la disposition de l'école de Maison Carrée et l'étaient toujours en 1962 ; ils se situaient sur la propriété Léonardon.

     Après l'indépendance, la ferme fut incluse dans le domaine CHAIB  avec une activité remarquable jusqu'en 1987 date de privatisation des terre. Le domaine ne donne plus comme avant et La ferme tomba en dégradation  puis fut abandonnée.Actuellement il ne reste que des ruines avec la présence des bidonvilles tout au tour.

     

     

     avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO

     






    La salle des Fêtes

    03/08/2009 13:27



    La première salle des fêtes de Rouïba, et ce jusqu'en 1904, fut le théâtre baptisé «L'Alhambra». Le bâtiment donnait sur la place du marché et c'est à l'intérieur de cet édifice que se trouvait la pharmacie Nicolas Monpère. L'immeuble de ce que l'on avait surnommé la maison du théâtre n'avait jamais fait partie du théâtre et fut toujours utilisé en commerces et appartements. Des troupes itinérantes y donnaient des repré­sentations et des bals s'y déroulaient. Il y eut même des expositions de matériel agricole dans ces locaux. Cet établissement devait fermer en 1908 à la construction du marché couvert. En 1962, sur le fronton de la bâtisse on y distinguait encore l'enseigne de l'éta­blissement.

     

    Puis ce fut le marché couvert qui fit office de salle de bals et ce jusqu'à sa démolition en 1926 qui ne fut point acceptée de gaîté de cœur par de nombreux Rouïbéens qui voyaient en cet édifice une page de leur jeunesse disparaître. Des cirques de passage au village y donnèrent des représentations. L'un deux en 1910 présenta un numéro de dres­sage avec 2 éléphants, ce qui fut un événement!

     

    C'est, également, en.1926 que fut inaugurée la salle des fêtes construite à côté de l'église. Il fallut raser tout un pâté de maisons basses datant des années 1860 qui faisaient partie de «la cour des miracles» dont la partie donnant sur l'avenue de Réghaïa existait toujours en 1962. Ce surnom avait été donné à ce pâté de maisons dans les années 1900, habité à l'époque par des familles du bas de l'échelle sociale, la cour inté­rieure était régulièrement le théâtre de relations de mauvais voisinage entre les maîtresses de maisons quelque peu cancanières au verbe haut et pour qui tout prétexte était bon pour se chamailler. Comme la plupart de ces familles avaient une nombreuse progéniture plus ou moins turbulente, les occasions ne manquaient pas. A cela s'ajoutait la présence de femmes légères ce qui n'était pas pour arranger les choses. De plus, l'absinthe aidant, il arriva plus d'une fois que les époux s'en mêlèrent et de véritables pugilats s'y déroulaient. Un curé de Rouïba s'y trouva même mêlé bien malgré lui, ce jour-là comme bien d'autres d'ailleurs, assiettes et casseroles volèrent bas.

     

    La salle des fêtes d'une superficie de 670 mètres carrés au sol, comprenait face à l'entrée principale de la place du marché une vaste scène avec coulisses. Grâce au balcon du premier étage, 800 places étaient disponibles. En 1950, les bancs de bois d'un confort tout à fait relatif laissèrent leurs places à des banquettes pliantes.

     

    C'est dans la salle des fêtes que fut installé le premier cinéma parlant de Rouïba. Elle abrita des bals de société de même que les représentations théâtrales données par les différentes associations rouïbéennes. C'est, toujours, dans ce lieu que se déroulaient les fameuses réunions contradictoires lors des élections municipales qui faisaient salle comble.

     

    A l'extrémité de la salle des fêtes, au rez de chaussée comme au premier étage, il existait 2 autres salles d'environ 200 mètres carrés chacune réservées à l'origine pour les sports en salle.

     

    En 1935, la salle du rez de chaussée fut transformée en cantine scolaire. Il ne resta plus que la salle du premier qui servait aux entraînements de l'éphémère club de cultu­risme et d'haltérophilie. Puis en 1951 elle servit à l'agrandissement de la cantine.

     

    En 1950, la salle des fêtes fut entièrement restaurée, intérieurement comme exté­rieurement. A l'extérieur du bâtiment un préau donnant sur la place mais aussi face à l'église abritait dès 1926 les jours de semaine les marchands de légumes qui avant sa construction se trouvaient sous le marché couvert. Dès 1958 avec la construction du nouveau marché, ils y furent installés ce qui ne fut pas du tout de leur goût prétendant qu'ils se trouvaient à l'écart du centre commercial du village.

     

    LES ATELIERS MUNICIPAUX

     

    Devant l'extension que prenait la commune, des ateliers municipaux furent cons­truits en 1919, rue des écoles. Cette construction se composait d'un atelier permettant aux différents corps de métiers de travailler dans de bonnes conditions ; d'un garage spacieux abritant le matériel de lutte contre l'incendie ainsi qu'une écurie logeant 2 mulets qui servaient à tracter l'arroseuse et le tombereau des poubelles. Avec la méca­nisation, l'écurie fut transformée à son tour en garage.

     

     

    Après l'indépendance, la salle des fêtes est devenue le Bureau de la Main d'œuvre de la Wilaya d'Alger et qui resta à nos jours.

    avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO

     

     






    AMI MOUSSA et Moi

    01/08/2009 19:35

    AMI  MOUSSA et Moi


    HISTOIRE D’UN JOUEUR DAFI Moussa, est né le 07 Juin 1936 à Rouiba, d’une famille pauvre dans ce village agricole ses parents donnent leurs forces pour faire grandir leurs fils. Très jeune n’ayant aucune scolarité le jeune Moussa fréquente les terrains vagues, en compagnie des enfants de son âge taquinant à longueur de journée une petite balle de chiffon et de papier. Dès le début des années 50 il fut vite repéré le capitaine CHEBCHEB l’enrôlera à ses coté au poste d’Arrière Droit dans le système de jeu de l’époque qu’ont appelait « W.M ». En 1962 la création du W.O.R le retrouvera pour lui faire rechausser les crampes. L’enthousiasme et la passion du Foot le prédestiné une fois de plus à la longue époque du club forçat le respect de ses voisins et la crainte des autres. Ces gestes techniques, sa vitesse d’exécution et ce don de régaler la foule, ses placements de jambes déroutants déstabilisent toute une générations de footballeurs de l'époque jusqu'a lui coller un surnom de "SENS INTERDIT" ce qui veut dire : "Si le ballon arrive à passer le joueur, lui, ne passera pas" et la réciprocité est vraie autrement dis : "si le joueur arrive à passer le ballon cette fois ne passera pas". Surnom lui a été donné par un certain BAGUR de Rouiba. Aujourd’hui c’est pas le même jeu, c’est pas la même époque (1950.), mais à mes yeux il est le meilleur, mais le geste d’arrière droit, il à des qualités que beaucoup de ses coéquipier ou les joueurs de nos jours n’ont pas. Si pour certains jouer au foot s’apparente à cela, il ne faut pas oublier que pour d’autres ces pratiques relève du sport, du vrai. Qu’il s’agisse de foot, de boxe, il est nécessaire de posséder de solides habilités pour le pratiquer comme il se doit. Un oeil infaillible et des pieds qui ne tremble pas constituent le minimum requis. Mais au-delà de ces évidentes qualités physiques, c’est un mental d’acier qu’il faut pouvoir faire valoir. Trois vertus sont alors cardinales : la concentration, la patience et la ténacité. Sans compter qu’il faut également faire preuve d’anticipation. DAFI Moussa restera au cœur des puristes de la balle ronde dans et en dehors de Rouiba le joueur le plus célèbre, ses interventions musclées faisant de lui le plus craint parmi les ailiers. Dommage pour lui que le destin se soit acharné sur son sort, atteint de diabète, une amputation de son pied gauche en 2003. Actuellement à la retraite gérant une salle de Cinéma à Maison Blanche jusqu’à nos jours Je garde une indéfectible affection pour Moussa DAFI " sens interdit " celui du joueur à ses débuts ou il était vif rapide . Rouiba unanimement rend un vibrant hommage à « AMI » * DAFI MOUSSA. « AMI » chez nous veut dire Oncle et on le dit par respect à une personne âgée.




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