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mon rouiba

VIP-Blog de rouiba
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  • Créé le : 19/01/2009 18:55
    Modifié : 11/12/2017 08:22

    Garçon (46 ans)
    Origine : Rouiba
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    La salle des Fêtes

    30/05/2009 19:35



    3- la salle des fêtes

    La première salle des fêtes de Rouïba, et ce jusqu'en 1904, fut le théâtre baptisé «L'Alhambra». Le bâtiment donnait sur la place du marché et c'est à l'intérieur de cet édifice que se trouvait la pharmacie Nicolas Monpère. L'immeuble de ce que l'on avait surnommé la maison du théâtre n'avait jamais fait partie du théâtre et fut toujours utilisé en commerces et appartements. Des troupes itinérantes y donnaient des repré¬sentations et des bals s'y déroulaient. Il y eut même des expositions de matériel agricole dans ces locaux. Cet établissement devait fermer en 1908 à la construction du marché couvert. En 1962, sur le fronton de la bâtisse on y distinguait encore l'enseigne de l'éta¬blissement.
    Puis ce fut le marché couvert qui fit office de salle de bals et ce jusqu'à sa démolition en 1926 qui ne fut point acceptée de gaîté de cœur par de nombreux Rouïbéens qui voyaient en cet édifice une page de leur jeunesse disparaître. Des cirques de passage au village y donnèrent des représentations. L'un deux en 1910 présenta un numéro de dres¬sage avec 2 éléphants, ce qui fut un événement!
    C'est, également, en.1926 que fut inaugurée la salle des fêtes construite à côté de l'église. Il fallut raser tout un pâté de maisons basses datant des années 1860 qui faisaient partie de «la cour des miracles» dont la partie donnant sur l'avenue de Réghaïa existait toujours en 1962. Ce surnom avait été donné à ce pâté de maisons dans les années 1900, habité à l'époque par des familles du bas de l'échelle sociale, la cour inté¬rieure était régulièrement le théâtre de relations de mauvais voisinage entre les maîtresses de maisons quelque peu cancanières au verbe haut et pour qui tout prétexte était bon pour se chamailler. Comme la plupart de ces familles avaient une nombreuse progéniture plus ou moins turbulente, les occasions ne manquaient pas. A cela s'ajoutait la présence de femmes légères ce qui n'était pas pour arranger les choses. De plus, l'absinthe aidant, il arriva plus d'une fois que les époux s'en mêlèrent et de véritables pugilats s'y déroulaient. Un curé de Rouïba s'y trouva même mêlé bien malgré lui, ce jour-là comme bien d'autres d'ailleurs, assiettes et casseroles volèrent bas.
    La salle des fêtes d'une superficie de 670 mètres carrés au sol, comprenait face à l'entrée principale de la place du marché une vaste scène avec coulisses. Grâce au balcon du premier étage, 800 places étaient disponibles. En 1950, les bancs de bois d'un confort tout à fait relatif laissèrent leurs places à des banquettes pliantes.
    C'est dans la salle des fêtes que fut installé le premier cinéma parlant de Rouïba. Elle abrita des bals de société de même que les représentations théâtrales données par les différentes associations rouïbéennes. C'est, toujours, dans ce lieu que se déroulaient les fameuses réunions contradictoires lors des élections municipales qui faisaient salle comble.
    A l'extrémité de la salle des fêtes, au rez de chaussée comme au premier étage, il existait 2 autres salles d'environ 200 mètres carrés chacune réservées à l'origine pour les sports en salle.
    En 1935, la salle du rez de chaussée fut transformée en cantine scolaire. Il ne resta plus que la salle du premier qui servait aux entraînements de l'éphémère club de cultu¬risme et d'haltérophilie. Puis en 1951 elle servit à l'agrandissement de la cantine.
    En 1950, la salle des fêtes fut entièrement restaurée, intérieurement comme exté¬rieurement. A l'extérieur du bâtiment un préau donnant sur la place mais aussi face à l'église abritait dès 1926 les jours de semaine les marchands de légumes qui avant sa construction se trouvaient sous le marché couvert. Dès 1958 avec la construction du nouveau marché, ils y furent installés ce qui ne fut pas du tout de leur goût prétendant qu'ils se trouvaient à l'écart du centre commercial du village.
    LES ATELIERS MUNICIPAUX
    Devant l'extension que prenait la commune, des ateliers municipaux furent cons¬truits en 1919, rue des écoles. Cette construction se composait d'un atelier permettant aux différents corps de métiers de travailler dans de bonnes conditions ; d'un garage spacieux abritant le matériel de lutte contre l'incendie ainsi qu'une écurie logeant 2 mulets qui servaient à tracter l'arroseuse et le tombereau des poubelles. Avec la méca¬nisation, l'écurie fut transformée à son tour en garage.

    Après l'indépendance, la salle des fêtes est devenue le Bureau de la Main d'œuvre de la Wilaya d'Alger et qui resta à nos jours.

    Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO






    Création de la Poste

    30/05/2009 19:34



    2- La Poste

    Le service des postes en Algérie fonctionna à partir 19 Juin 1830 soit 5 jours après le débarquement de Sidi-Ferruch. Il s'agissait de la poste aux armées dirigée par le payeur général militaire, commissaire général des Postes Firino. Il relevait de l'inten¬dant chef …. et avait sous ses ordres des payeurs principaux, des payeurs particu¬liers et des adjoints de première et deuxième classe.
    Ces fonctionnaires portaient l'habit bleu roi, doublure et parements de même couleur, pantalon bleu (ou blanc pour la grande tenue), bicorne, épée, bottines avec éperons. Les grades se distinguaient aux broderies qui comprenaient une couronne royale.
    Ces hommes, tous cavaliers, étaient fournis généralement par le train des équi¬pages. Sous-officiers et soldats portaient au bras gauche un brassard muni d'une plaque aux armes de France avec l'inscription : «Trésor et Postes de l'Armée».
    Tels furent les premiers facteurs casernes à Alger qui, une fois par semaine, achemi¬naient quelques lettres au domaine de la Rassauta dès 1835.
    Sous l'empire, l'uniforme des postiers passa du bleu roi au vert foncé. En 1848 la couronne royale du collet s'était transformée en clé et en 1852 la clé des broderies avait fait place à l'aigle impérial.
    A partir de 1845 et ce jusqu'en 1854 le point de distribution du courrier pour Rouïba se faisait à la ferme de Monsieur Arnaud d'Orgueil une fois par semaine. Ce n'est qu'à partir de 1854 qu'il y eut 2 distributions hebdomadaires sur la place du village et ce jusqu'en 1861. C'était l'occasion, pour la population, de se retrouver et d'échanger les nouvelles du pays.
    Dès 1860 le Comte de Chasseloup-Laubat réorganisa le service des postes et le démilitarisa. Rouïba eut en Mars 1861 son bureau de distribution situé dans le relais de diligences, avenue d'Alger, qui, l'année suivante, devait abriter la mairie. Le personnel affecté à ce bureau se composait uniquement d'un distributeur. Il faudra attendre 1863 pour que Rouïba ait un facteur.
    Le premier tampon de Rouïba était un losange pointillé à petits chiffres et portait le numéro 4373. Dès 1863, un nouveau tampon fut mis en service, de forme identique il se différenciât du premier par de gros chiffres et portait le numéro 5059. Ces tampons, toujours accompagnés d'un cachet dateur, existèrent jusqu'en 1876.
    A la construction de la mairie le bureau de distribution y fut transféré. Mais ce n'est que le 1er Novembre 1882 que Rouïba eut son bureau des recettes postales. Quant au service télégraphique, nous retrouvons dans les archives postales de 1878 la création d'un bureau dans la commune de la Rassauta qui, à l'époque, n'existait plus. Je pense qu'il s'agit de Rouïba. Ce qui est certain c'est qu'en 1882, Rouïba avait son service.
    Les locaux devaient s'avérer exigus au fil des ans. Dès 1900, le conseil municipal inscrivit dans ses projets la construction d'une nouvelle poste. L'emplacement retenu se situait à l'angle de l'avenue de la gare et de la place du futur monument aux morts. C'est en 1906 que fut inaugurée la nouvelle poste. Au rez de chaussée se trouvaient les guichets ainsi que le standard téléphonique et le service des télégraphes ; le premier étage était réservé à l'appartement du receveur.
    Devant l'extension du village, elle s'avéra à nouveau trop petite et en 1950 il fallut en construire une nouvelle à l'angle de la rue des écoles et de la route d'Aïn-Taya dans ce qui était la cour de la mairie. Le rez de chaussée, outre les guichets, comprenait le service du tri postal ainsi que le central téléphonique. Au premier étage, des bureaux avaient été aménagés ainsi que l'appartement du receveur. Jouxtant ce bâtiment, le service régional des lignes qui assurait la construction et l'entretien des installations téléphoniques rayonnant les secteurs de Rouïba, Aïn-Taya, le Corso, l'Alma, Fondouk, Saint Pierre Saint Paul. Parmi les chefs d'équipe qui le dirigèrent, monsieur Laroche devait avoir comme successeur monsieur Locaputo dont le fils Norbert devint prêtre. Durant les événements d'Algérie, ce service eut un surcroît de travail, les terroristes ayant un faible pour les poteaux téléphoniques, surtout le long des voies ferrées. Le service de dépannage des abonnés était assuré par monsieur Bonnet puis par monsieur Deschène.
    Plusieurs directeurs de poste se succédèrent. Monsieur Touzillier, qui, dans les années 1930, gagna le gros lot de 5 millions à la loterie nationale, monsieur Vincent, monsieur Vangioni, mademoiselle Durant, et bien d'autres encore.
    Parmi les facteurs messieurs F. Bousquet, Pacou, Etienne Accens, Planté grand invalide de guerre, Lambert, Vella, Guerrin, Lecatt dit «Boutita» qui au quartier neuf courrait souvent après son vélo que Luc Sendra affectionnait tout particulièrement, ainsi que monsieur Edmond Camps nous ont laissé le souvenir d'hommes serviables de même que les guichetières telles que mesdames Pellet, Torrent, Gaby Lillo, Rémyette Vix-Rubiné, madame et mademoiselle Bonnet, madame Toru et madame Maupas entre autres. Le standard téléphonique fut tenu par Josiane Vella.
    A titre indicatif, l'Algérie possédait 97 bureaux de poste en 1860. En 1880 elle en comptait 295 et en 1962 1167.
    A l'évocation de ce sujet on pourrait penser que ce service public a eu quelques diffi¬cultés à se développer. Il faut savoir que fin 1830 l'Algérie comptait 600 européens, en 1836,14 000 et en 1872, 244 000 dont 129 000 français 34 000 citoyens israélites, 575 000 musulmans en territoire civil, 1 550 000 musulmans en territoire militaire. Ces chiffres s'entendent armée non comprise bien entendu.
    Pour Rouïba, voici le détail de la population :
    1861:212 F-     859 ET - 2 I -     908 M* 1866 : 203 F - 1 071 ET - 2 1 - 1 024 M

    1872 : 140 F - 464 ET - 2 I - 1 055 M 1876 : 118 F - 614 ET - 2 I - 1 086 M
    * F : Français - ET : Etrangers - I : Israélites - M : Musulmans


    Après L'indépendance, le siège de la poste resta lui-même et sans changement, ce n'est qu'en 1982 qu'à eu le transfert de la poste à la sortie de la ville Bd amirouche à coté de l'ex maison de bouchardon le laitier de Rouiba. L'ancienne poste est devenue ACTEL Télécom, qui assure la facturation des lignes téléphonique et l'installation de l'internet.

    Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO






    Création de la Mairie

    30/05/2009 11:17



     La Mairie
    Le premier local faisant office de mairie, et de bureau de police fut installé en 1861 dans une partie du bâtiment abritant le café maure, arrêt des diligences situé avenue d'Alger. Cette maison qui fut la première construction du village avait été bâtie dans les années 1850 en torchis. En 1863 le bureau de poste y fut installé.
    Ce n'est qu'en 1869 que fut bâtie la mairie que nous avons tous connu. L'emplace­ment choisi, en plein centre du village, était à l'origine un marécage où pullulaient canards sauvages et autres gibiers d'eau. Pour bâtir le bâtiment communal, il fallut raser une ancienne écurie datant de la création du village. La construction devait aussi abriter la poste et le commissariat. Le commissariat, auquel on accédait par la porte de droite, devait conserver ses locaux jusqu'en 1962. La porte centrale donnait accès au secrétariat de la mairie ainsi qu'à la salle du conseil ; quant à celle de gauche c'était la poste.
    En 1906 avec la construction d'une nouvelle poste donnant sur la future place du monument, on en profita pour déménager le secrétariat de mairie dans les locaux laissés vacants et de consacrer toute la partie centrale à la salle du conseil. La salle du conseil sobrement décorée avec face à la porte d'accès une cheminée de marbre au dessus de laquelle se trouvait «la Marianne» entre 2 tentures tricolores, était multi fonctionnelle. C'est autour d'une longue table de chêne clair que se tenaient les délibéra­tions du conseil municipal. C'était aussi dans cette salle qu'étaient célébrés les mariages civils, que se tenait le bureau de vote du village et que parfois des expositions étaient réalisé.
    La mairie était bâtie en forme de L. Sa façade principale donnait sur la place de la République. Au centre une colonne supportait un buste symbolisant la République entouré d'une grille de fer forgé. En 1922 alors que la fête du village se déroulait en présence d'une nombreuse assistance, le buste de Marianne se détacha de son piédestal. Mademoiselle Marguerite Serra fut blessée. On découvrit rapidement la raison : une corde qui avait été fixée entre la Marianne et l'un des palmiers de la place servait à suspendre les fameuses marmites surprises de terre que l'on cassait à l'aide d'un bâton. Des enfants s'étaient suspendus à la corde et avaient fait basculer le buste. On s'empressa de faire disparaître les restes du monument. Quant au buste de Marianne, un bronze de 43 kilos, il fut installé dans la salle du conseil.
    Le deuxième corps du bâtiment donnant sur la cour avenue d'Aïn-Taya abrita les services techniques du village ainsi que le bureau des contributions jusqu'à la construc­tion des ateliers municipaux rue des écoles en 1919. Une partie de ces locaux fut convertie en logement de fonction.
    Le premier étage de la mairie abrita jusqu'en 1919 le comptoir d'escompte qui avait été créé par les propriétaires terriens de la commune et qui en assuraient eux-mêmes la gestion. A leur départ, le premier étage fut réaménagé. On y installa le secrétariat de mairie, les bureaux du maire ainsi que du secrétaire. Un logement de fonction réservé au secrétaire de mairie fut créé. L'ancien secrétariat du rez de chaussée, quant à lui, fut transformé en bureau d'aide sociale. C'est dans ces locaux, avant que ne soit construit le dispensaire, que se déroulaient les différentes campagnes de vaccination. Ces locaux servirent aussi de bureau de vote pour le deuxième collège.
    L'état civil fut de tous temps le problème le plus épineux qu'eurent à résoudre les différents secrétaires de mairie tout particulièrement avec la population musulmane qui omettait de déclarer naissance et décès. Si dès 1945, les allocations familiales réglè­rent la question des naissances et décès des enfants scolarisés, le problème resta entier pour les autres générations de la population musulmane jusqu'aux événements d'Al­gérie. En effet, l'obligation d'être muni d'une pièce d'identité à tous moments eut pour mérite de clarifier quelque peu la situation. Officiers aux affaires algériennes et gardes champêtres s'attelèrent à ce délicat problème. Certains individus ne connaissant pas leur date de naissance furent déclarés «nés présumés». D'autres savaient être nés «l'année du choléra» ou «l'année des sauterelles» ou encore «l'année de la venue du Président de la république en Algérie» et ainsi de suite. On fit la transcription! Certains ne connaissaient même pas leur nom de famille. Une formule fut consacrée : «S.N.P.» (Sans nom patronymique) suivi de leur prénom ainsi que du prénom du père, qui, dans bien des cas, étaient identiques. Il y eut de nombreux : S.N.P. Mohamed Ben Mohamed...

    Après l'indépendance la Mairie de Rouiba a été géré par le comité de gestion pendant 03 ans ce n'est qu'en 1966 qu'à eu lieu les premières éléctions éléctorale.
    Le siège de la mairie a connu plusieurs modifications et la première extention a eu lieu en 1970 en commençant par ce qui était le terrain de boulodrome qui a été transformé en des bureaux pour l'état civil.
    D'autres bureaux supplémentaires ont été crées en forme de petite annexe dans l'ex: Ecole des garçons "Ecole Mohamed KEBIR" dont les classe transformées en locaux pour: Bureau des comités des fêtes, Bureaux des services  techniques, bureau des enfants de Chouhada, Bureau des enfants des Moudjahidines.
    Suites aux dégâts causés par le dernier séisme les bureaux de la mairie ont été transférés à l'encien siège de la Daira qui se trouvait à l'entrée de la ville exactement dans l'ancienne villa Mira et l'entreprise Ballester. Seul le bureau du sport qui resta dans le même lieu et place dans le siège de la mairie.
    Quant aux reste des bureaux ces derniers ont été transformés en grande salle d' exposition-vente de livres et objets artisanaux de toutes les wilayates. Cette salle qui abrite l'exposition s'étand sur une superficie de 200 m2 environ.
    La dernière exposition a été organisé par une  maison d'édition du livre. Cette exposition qui vient indéniablement combler un vide tant ressenti par les amateurs et les adeptes de la culture livresque, propose à la vente des livres très éclectiques, allant de l’histoire à la culture générale, en passant par l’art culinaire, le livre religieux et scolaire et celui pour enfants.

    Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO






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