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mon rouiba

VIP-Blog de rouiba
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  • Créé le : 19/01/2009 18:55
    Modifié : 11/12/2017 08:22

    Garçon (46 ans)
    Origine : Rouiba
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    Le Poids Public

    30/05/2009 20:19



    17/-LE POIDS PUBLIC

     

     

    Les pesées se firent à Rouïba à la distillerie Vicari jusqu'à sa fermeture en 1950.

     

    La commune décida alors de construire son poids public le long de la route d'Aïn-Taya face au garage Bercier. Le préposé fut monsieur Henri Roman père qui occupa ce poste après avoir pris sa retraite de peintre.

     

    A la période des vendanges, ce n'était qu'un long défilé de remorques et camions chargés de raisins dorés. C'était l'occasion pour les enfants du quartier d'en chaparder quelques grappes le plus discrètement possible.

     

     

    Le Poids public n'existe plus aujourd'hui, il laissé place à une petite Cabane!! de Fleuriste..

    Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO






    Le Marché

    30/05/2009 20:16



    16/-LE MARCHÉ

     

     

    De tous temps Rouïba eut son marché hebdomadaire le samedi sur la place qui prit son nom devant la pharmacie Nicolas-Monpère. Le marché, au fil des ans, ne fit que prendre de l'importance et finit par occuper en 1955 les 4 places du village.

     

    C'est en 1900 que fut bâti le marché couvert, bâtiment à ossature métallique, de style pavillon Baltar. Ses fonctions étaient multiples ; il servait aussi de salle de sport aux différentes sociétés locales, de salle de bals et de réunions.

     

    Ce marché couvert fut démoli en 1926 au grand regret de nombreux Rouïbéens pour qui cet édifice rappelait tant de souvenirs.

     

    Notre marché, comme tous ceux d'Algérie d'ailleurs, avait un certain folklore avec qui plus est ses odeurs bien particulières.

     

    Place de l'église, les marchands de fruits et légumes, sur des sacs de jute ou dans des corbeilles de maraîchers, proposaient leurs marchandises et les faisaient goûter en vantant prix et qualité à la criée. La pesée des marchandises s'effectuait, généralement, à l'aide d'une balance romaine.

     

    Les bouchers, quant à eux, avaient élu domicile entre l'église et la salle des fêtes. La viande était disposée sur des étals à tous vents de même que les carcasses de moutons et de bœufs étaient suspendues à des crochets fixés le long de la salle des fêtes. Les bouchers débitaient leur viande sur place et à la demande. Par mesure d'hygiène chaque boucher disposait d'un chasse-mouches qui n'était autre qu'une branche de palmier.

     

    Le marché aux poissons se trouvait sur le trottoir entre l'église et la route d'Aïn-Taya. Qui n'a pas gardé le souvenir de Ralélo, l'unique marchand de poissons de Rouïba qui, les après-midi, traînait dans les rues du village une charrette à bras sur laquelle il transportait son casier à poissons en criant : «frais mon poisson, poisson frais», ce à quoi répondaient les jeunes des quartiers : «Ralélo, poissons pourris», ce qui avait pour effet de le mettre de très «bonne humeur». Malgré son grand âge, il exerça sa profession au moins jusqu'à l'indépendance ; il avait plus de 80 ans.

     

    Sur la place du marché, les marchands d'étoffes aux couleurs voyantes voisinaient avec les marchands de volailles, de moutons, d'huile d'olives stockée dans des outres en peau de chèvre dans lesquelles les éventuels clients trempaient un doigt pour en vérifier la qualité.

     

    Toujours sur cette même place, quelques artisans officiaient. Tout d'abord l'arra­cheur de dents, il installait son officine derrière la vespasienne, oh! Combien odorant, dès les premiers rayons de soleil. Son cabinet se composait de son diplôme officiel d'ar­racheur de dents encadré et fixé à un clou après un palmier. Au pied de ce dernier, sur 2 tables pliantes, dans les bacs métalliques des montagnes de dents avaient pour but de prouver l'indiscutable expérience de l'officiant, la publicité mensongère n'existait pas dans cette profession. Quant au fauteuil du patient, un tabouret de bois à côté d'une lessi­veuse remplie d'eau sur le rebord de laquelle était accrochée une louche et, a même le sol, un unique verre. Le client était accueilli par le dentiste en blouse blanche maculée de sang qui le faisait s'installer confortablement sur le tabouret en lui demandant d'ouvrir bien grand la bouche et de lui montrer, avec précision, la dent à arracher. Le dit dentiste avait, parait-il, un don : il arrachait les dents sans anesthésie, sans pince et sans douleur. Un coton hydrophile, dans la main, qu'il imbibait au préalable d'une potion secrète, il plongeait la main dans la bouche du patient et enlevait la dent. Lorsqu'il tombait sur une dent récalcitrante, il était fréquent qu'il s'aida du genou pour immobi­liser le patient. Les extractions qu'il réalisait concernaient n'importe quelle dent, voire

     

    même les racines à fleur de gencive ainsi qu'en cas d'infection. Pour tous ceux qui l'ont vu officier, personne ne vit la moindre pince. Il devait avoir certainement quelques talents de prestidigitateur pour la cacher entre ses doigts et son coton. L'intervention terminée, la dent venait s'ajouter aux trophées déjà exposés et le patient n'avait plus qu'à se rincer la bouche en prenant l'eau dans la lessiveuse avec la louche (le verre était facultatif) et la crachait à même le sol autour du palmier. Après ses interventions publi­ques du matin, l'après-midi sur rendez-vous et à domicile, il était possible de louer ses services. Il se murmurait que certains rouïbéens eurent recours à ses services et en furent satisfaits.

     

    Le coiffeur barbier se tenait pour une raison de commodité à côté de la fontaine. Ses seuls outils étaient le rasoir coupe-chou, le blaireau el le savon. Il avait 2 coupes à son répertoire. La première dite «au bol de loubia» consistait à raser tout ce qui pouvait dépasser de la chéchia, quant à la seconde, plus hygiénique, c'était la boule à zéro. Pour toutes ces opérations, le client n'avait pour fauteuil que le bord du trottoir.

     

    Son voisin immédiat tenait lui aussi un commerce florissant. Guérisseur de son état, il soignait ses malades en leur vendant ses potions magiques et tirait le mauvais sang grâce à des sangsues qu'il faisait dégorger dans du sel ou par des saignées qu'il pratiquait au rasoir.

     

    Deux autres marchands, toujours dans ce même coin de marché, avaient leur étal. Le marchand d'épices qui, à même le sol, dans de petits sacs de toile de jute proposait poivre, cannelle, safran, clous de girofle, piments de Cayenne et bien d'autres ingrédients et le marchand de tout et de rien qui, lui, vendait tout un éventail de produits minéraux, soufre, sulfate, cristaux, pierres à galène et parfois même quelques objets plus ou moins hétéroclites. Le plus surprenant de tout ce que je vis un samedi, était un dentier qui semblait usagé et qui trouva preneur.

     

    La place de la mairie était réservée aux marchands de souliers, vêtements, sacs, chapeaux et articles de mercerie. Ce coin de marché contrastait avec le reste par la qualité des produits proposés bien présentés sur des plateaux de bois supportés par des tréteaux et à l'abri des intempéries grâce à de larges parasols.

     

    Quant à la place du monument aux morts, elle était occupée par des fripiers qui, sur des lits de camp, vestige du débarquement américain, proposaient toutes sortes de vête­ments voire même des souliers usagés. Nombre d'indigènes peu argentés venaient s'y habiller.

     

    Dans les années 1930, les tirailleurs algériens étaient recrutés entre autre sur les marchés par des officiers recruteurs parlant couramment l'arabe. Le marché de Rouïba voyait chaque samedi un détachement du Premier Régiment de Tirailleurs Algériens en tenue de parade avec sa musique, son drapeau, sa traditionnelle mascotte un magni­fique bélier tout enrubanné qui donnait une aubade à la population. Leurs efforts n'étaient jamais vains ; le régiment rejoignait son cantonnement avec, toujours, quel­ques engagés.

     

    Grâce au développement des moyens de transport, le marché de Rouïba devint régional et l'on venait s'y approvisionner aussi bien d'Aïn-Taya ou de Réghaïa que du Fondouk.

     

    Qui n'a pas le souvenir de l'Abbé Rossignol, curé de Réghaïa, qui, en soutane, venait faire son marché en stop, un large couffin à chaque main. Sa forte carrure dominait la foule et en bon auvergnat qu'il était ne pouvait s'empêcher de goûter les différentes marchandises à chaque étalage. Un auvergnat n'achète jamais un âne dans un sac.

     

    En 1958, le marché étant à l'étroit sur les places du village, un nouvel emplacement lui fut trouvé entre le quartier des anciens combattants et la distillerie du quartier neuf ; des boxes pour les marchands de légumes journaliers furent construits ainsi que des étals pour les bouchers.

     

     

    Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO






    La Cantine Scolaire

    30/05/2009 20:15



    15/-LA CANTINE SCOLAIRE

    De 1906 à la fin de la guerre 14-18 une cantine scolaire assez rudimentaire fonc¬tionna uniquement l'hiver. C'est madame Maurice Pons qui assura le fonctionnement. Pour 10 sous, les élèves avaient droit à une assiette de soupe aux choux.
    Sous l'égide de la ligue locale de l'enseignement ayant pour président monsieur André Piquer et vice-président monsieur LASSALAS, avec le concours de la municipalité, une véritable cantine scolaire fut crée en 1935.
    Avant cette date les enfants des fermes et des douars environnants apportaient leur repas et déjeunaient sous les préaux des différents groupes scolaires, assis à même le sol.
    La cantine fut installée dans les locaux de la salle des fêtes dans l'ancienne salle de sports. Sur un côté du réfectoire, la cuisine entièrement électrique avait été installée. Deux longues tables recouvertes de zinc accueillaient les enfants qui étaient une quarantaine, les garçons d'un côté de la table et les filles de l'autre.

    Après l'indépendance, cette salle devenue une salle de Cinéma "Le Mitidja" quant a ces locaux ces derniers ont été transformés comme suit:
    Un petit Kiosque, Un salon de Thé, Bureaux des services CNEP qui est devenu Bureau des services SONELGAZ et enfin. Une grande salle de soins dentaire donnant face à la mosquée "Errahma" .

     

    Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO






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