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mon rouiba

VIP-Blog de rouiba
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  • Créé le : 19/01/2009 18:55
    Modifié : 11/12/2017 08:22

    Garçon (46 ans)
    Origine : Rouiba
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    Les fermes de Rouiba

    30/05/2009 19:46



    6/-Les Fermes de Rouïba

    Devant le nombre important de domaines sur la commune, je me permettrai de vous donner les caractéristiques de ceux dont j'ai pu obtenir des renseignements précis.
    Le domaine des 3 caves d'une superficie de 132 hectares dont 129 étaient plantés en vigne produisaient annuellement environ 6000 hectolitres. Sa cave, grâce à ses amphores en ciment armé (c'est le nom des cuves à vin), pouvait contenir 15 000 hectolitres.

    Les domaines d'Antoine Camps se décomposaient comme suit : le Clos Haouch El Bey d'une superficie de 50 hectares d'excellente terre aux cépages sélectionnés produi¬sait 5 000 hectolitres. Sa cave bâtie en 1915 pouvait contenir 13 000 hectolitres. En 1948, ce domaine devenait la propriété de Hubert Masquera.
    Le Clos des Mimosas qui, en 1962, appartenait à Albert Sintès associé à Hermancc Camps de 40 hectares assurait une récolte de 5 000 hectolitres, le Clos Saint-Jean 2 500 hectolitres pour 33 hectares et enfin le Clos Ste-Marie qui à l'origine était la propriété de monsieur Blasselle d'une superficie de 45 hectares donnait 3 500 hectolitres.
    Le domaine Nicolas Décaillet créé en 1866 qui, en 1906, devait devenir la Société Décailler possédait une cave pouvant recevoir 25 000 hectolitres, fut de tout temps, une ferme modèle. L'un des 8 enfants de la famille, Barthélémy, inventa la cuve à fermenta¬tion à lessivage automatique qui, par la suite, devait se généraliser. Sa sulfaterie auto¬matique dont l'architecte constructeur fut monsieur Guérinau permettait à une personne de préparer toutes les bouiliies. En 1925, la ferme disposait d'une écurie moderne pour ses 48 chevaux bretons et avait ses propres ateliers de forge, charronage et bourrellerie. Le gérant de la propriété était Ernest Décaillet. Emile Décaillet possé¬dait le domaine Enendjéma de 70 hectares produisant 8 000 à 9 000 hectolitres de vin par an. Grâce à 4 puits d'un débit de 480 mètres cubes heure i 1 fut 1 e premier propriétaire à arroser ses vignes.
    La propriété Humbert (Armand Dorgueil) route de Réghaïa, produisit 7 000 hecto¬litres sur ses 70 hectares. Dès 1920, monsieur Jules Humbert qui exploitait cette propriété possédait un tracteur.
    Le domaine Barthélémy Sintès d'une superficie de 120 hectares n'avait que 45 hectares de yigne qui produisaient 7 000 hectolitres, 15 hectares d'orangerie, le reste des terres étant réservé aux cultures céréalières.
    Parmi les petites propriétés, le domaine Lucien Bertrand et fils d'une superficie de 17 hectares dont 15 de vigne produisaient allègrement ses 2 200 hectolitres. La cave possé¬dait une cuverie de 2 500 hectolitres plus 9 000 hectolitres pour le stockage.

    7- Vignoble

    La vigne fut la principale culture de notre village occupant les trois cinquièmes de la commune. Cette culture se développa dès 1870 et ne fit que progresser d'année en année. Le tableau ci-dessous est plus que significatif. Une remarque s'impose : durant les années de guerre nous pouvons constater que la production diminue sérieusement ce qui prouve les soins demandés et attendus par la vigne.
    L'agriculture à Rouiba employait 1200 personnes à l'année. A ce chiffre s'ajoutais les saisonniers qui atteignaient le milier durant les vendanges, ainsi que les tailleurs de vigne dont certains venaient d'Espagne.Il s'agit de véritables équipes d'ouvriers qualifiés encadrées d'un contremaître. En 1920, un tailleur de vigne touchait 8 francs par jour plus 2 litres de vin. En 1925, le salaire journalier était de 12 francs et 2 litres de vin ; pour les indigènes, moins qualifiés, le salaire était de 8 francs et sans vin.
    En 1962, 120 exploitations appartenaient à des européens et 335 à des musulmans. 85% des terres cultivables étaient la propriété des européens, la ferme moyenne ayant une superficie d'une cinquantaine d'hectares
    La Pépinière des Ponts de Chaussées
    Sur le terrain communal se situant route de Ain-Taya où par la suite se trouvait la ferme de Jean Garcia le laitier, et la scierie d'Adrien Gilabert, une pépinière fut crée par les Ponts et Chaussées de l'époque dès 1900 .
    En 2002 une pépinière a été crée après le cimetière GUEDHIA à l'embranchement Rouiba Fondouk appartenant aux Frère SENIA et qui existe à nos jours

    - le phylloxéra

    La vigne fut introduite à Rouïba par monsieur Anaud Dorgueil qui était originaire de la région bordelaise et ce dès 1864. Elie devait rapidement se développer et lorsque le phylloxéra fit son apparition dans les environs de Tlemcen en 1885 Rouïba avait déjà 603 hectares plantés.
    La maladie fit son apparition dans le département d'Alger à la venue des colons du Midi qui avaient apporté dans leurs bagages des plants contaminés. Rouïba fut touché en 1908, ce fut catastrophique. Il fallut tout arracher et replanter le vignoble en plants américains sur lesquels on greffa les anciens cépages tels que le Carigan, le Grenache, PAlicante Bouschet rouge, la Clairette pointue, le Mersaguera ou encore le Maccabéo blanc. Le vignoble ne devait être reconstitué qu'en 1914. Plusieurs petits propriétaires furent ruinés et durent vendre leurs terres.

    Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO






    L'école Comunale

    30/05/2009 19:43



    5- L'école  Comunale

    Dès 1884, le conseil municipal se préoccupa de la construction d'une école. Le projet retenu prévoyait la construction de 3 classes ; Tune réservée aux garçons, la seconde aux filles et la troisième pour les indigènes. C'est au décret du 6 Mars 1949 que nous devons la fusion des enseignements. Rouïba comme toutes les communes d'Al¬gérie avait jusqu'alors 2 enseignements distincts, l'un réservé aux français et européens, l'autre aux musulmans. C'est en 1887 que l'école ouvrit ses portes. Les 3 classes furent construites avenue d'Aïn-Taya en bordure de la route et étaient toujours utilisées en 1962. L'école n'avait que 75 ans et Rouïba comptait encore quelques uns de ses enfants qui pouvaient s'orgueillir d'avoir été les premiers à user leur fond de culotte sur ses bancs.
    En 1910, l'école étant devenue trop exiguë, la commune construisit un nouveau groupe scolaire réservé aux garçons comprenant 6 classes au rez de chaussée et les appartements réservés aux instituteurs au premier étage derrière les premières classes existantes qui devinrent école de filles. Dans la cour un préau jouxtait les nouveaux bâtiments.
    En 1923 avec le nombre toujours croissant d'enfants en âge scolaire obligea la muni¬cipalité à bâtir un nouveau groupe scolaire réservé aux filles juste derrière le château d',eau. On en profita pour y installer la classe maternelle que l'on appelait à l'époque : l'asile. L'ancien groupe scolaire filles fut à nouveau réaffecté à l'école de garçons.
    En 1945 l'école primaire garçons occupait 5 classes, une bibliothèque publique fut constituée dans ses locaux. A partir de cette date les effectifs ne firent qu'augmenter.
    Dès 1947 l'ex-école libre Saint-Paul de la gare fut reprise par la commune et agrandie. Puis 2 nouvelles classes de construction traditionnelle furent édifiées dans la cour de l'école de garçons. La démographie galopante obligea la commune à parer au plus pressé. Des classes préfabriquées furent montées aux abords du château d'eau autour duquel avait été aménagé le terrain de sport réservé aux scolaires ainsi que dans les jardins de l'école de filles. Il fallut même installer une classe provisoire dans les locaux techniques de la ville. A cette époque une classe avait un effectif entre 40 et 50 élèves.
    Dès 1949 et jusqu'en 1959, 4 classes de cours complémentaires qui, par la suite, devinrent collège d'enseignement général furent créées dans les classes longeant l'avenue d'Aïn-Taya, Surcouf, Réghaïa et Maison-Blanche. Excepté l'école mater¬nelle, ce furent les seules classes mixtes que connut Rouïba.
    Dès 1959 un nouveau groupe scolaire filles fut construit au quartier neuf. Il fut baptisé : groupe scolaire Camille Saint-Saens. Composé de 12 classes primaires et de 4 de cours complémentaire qui mettaient fin à une mixité de 10 années. Cette nouvelle école devait nettement améliorer la scolarisation des enfants. Quant à l'ancienne école de filles elle se transforma en école de garçons et les différentes classes en pré-fabriqué furent toujours utilisées.
    Dans le but de faciliter la scolarisation dans les douars, 2 classes avec logements pour les instituteurs furent créées au douar Sbaat.
    En 1962, les établissements scolaires se décomposaient comme suit :
    Ecole de filles : 12 classes dans le primaire, 4 dans le secondaire Ecole de garçons : 18 classes dans le primaire, 4 dans le secondaire Ecole maternelle : 2 classes
    Jusque dans les années 1955 en fin d'année scolaire une cérémonie de remise des prix se déroulait dans la cour de l'école de garçons. Elle était présidée par le maire et ses adjoints entourés du corps enseignant et des personnalités locales. Ensuite se tenait une kermesse organisée par la ligue locale d'enseignement. Des stands variés étaient à la disposition des rouïbeens et cette manifestation se terminait par une tombola. Je fus, une année, l'heureux gagnant d'une agnelle qui me posa quelques problèmes de parcage dans la villa de mes parents en attendant de trouver une personne qualifiée pour l'abattre.
    Les derniers directeurs d'école de garçons furent monsieur Pelissier qui fit passer 42 fois le certificat d'études à qui succéda monsieur Dejoux puis monsieur Reicher qui assura ses fonctions de 1945 à 1962. Monsieur Pellissier laissa bien des souvenirs à ses élèves. D'une sévérité à toutes épreuves, maniant à merveille aussi bien la baguette d'olivier qu'il maîtrisait les mathématiques ou la grammaire, dans l'échelle des puni¬tions qu'il imposa, ce fut le pain sec qui resta à jamais gravé dans la mémoire de ses anciens élèves.
    A midi, il se faisait un devoir de vérifier le pain des punis accompagné de son chien. S'il jugeait le pain trop volumineux, il déclarait : «C'est trop pour toi, tu n'auras pas le temps de digérer» et s'empressait d'en saisir la moitié. Si par hasard il découvrait à l'in¬térieur un morceau de fromage ou de charcuterie, il le confisquait et déclarait : «Tu peux bien partager avec Dick». Ses méthodes musclées ne furent point toujours du goût des parents et il arriva que certains d'entre eux viennent s'en expliquer de vive voix.
    Parmi les instituteurs qui se succédèrent à l'école de garçons les anciens se souvien¬nent de mademoiselle Fredouille, monsieur Canabel, monsieur Nehman dont la sévé¬rité n'est pas légendaire (il décolla l'oreille d'un de ses élèves entre autre) et monsieur Morvan qui, mobilisé à la guerre 14 en guise d'adieu, lit à ses élèves un véritable cours de patriotisme. Quant aux plus jeunes, ils se souviennent de monsieur et madame Drevet, monsieur Charfaoui ou encore monsieur Cotini.
    Les dernières directrices de l'école de filles furent mademoiselle Antoine, madame Vacassy née Obérieder, mademoiselle Arrivet à qui succéda, en 1952, madame Tramu.
    De très bonnes institutrices ont assuré un très bon enseignement à la préparation des élèves à l'école supérieure d'abord à Blida puis à Maison Carrée.»
    Parmi les institutrices qui dispensèrent leur savoir mesdames Gilles, Mora, Pereno, Gustavino, mesdemoiselles Rozan, Pujol, Albert, Bosser, Yvette Breil, madame Granier, Jacqueline Ballester, mademoiselle Lahire professeur de chant sont parmi tant d'autres à la mémoire de nombreuses rouïbéennes.

    Après l'indépendance l'école  a pris le nom  "Ecole Mohamed KEBIR" et garda les mêmes architectures Jusqu'en 1970 où elle a été  transformé en petite annexe pour les services de la Mairie. Quant à l'école des filles cette dernière  a été démolie suite au dernier séisme.

    Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO



    Commentaire de Paule Demaison (01/06/2009 09:03) :

    Parmi les institutrices qui ont exercé à Rouïba, n'oublions pas Mme SALLE, qui a longtemps assuré le Cours préparatoire et qui apprit à lire à plusieurs générations de petits français et de petits musulmans. Noublions pas non plus, Mme GASC, qui a exercé aux cours élémentaires, puis a rejoint le collège où elle était professeur de mathématiques. Son mari, M. GASC, exerçait quant à lui, à l'école de garçons. Un hommage particulier à Mme TRAMU, institutrice, puis professeur de français au collège. Malgré sa sévérité, Je lui dois mon amour des "mots", de l'écriture, de la langue française,le métier que j'ai choisi, mon engagement dans l'éducation nationale au service des élèves. Paule Rufino/Demaison





    L'église

    30/05/2009 19:42



    4- L'église

     

    Le second édifice public construit à Rouïba fut l'église. Bâtie sur le communal devant la place qui devait porter son nom, la paroisse fut dédiée à Saint-Joseph. C'est à l'angle de cette place qu'en 1923 fut construit le kiosque à journaux tenu par madame Pons-Mazini.

     

    La construction de la bâtisse ne fut qu'en partie financée par la commune, ses moyens Financiers, à cette époque, étaient très limités. Toutes les familles catholiques du village se mobilisèrent. Les propriétaires terriens mirent à disposition chevaux et charrettes pour le transport des matériaux et les plus démunis leurs bras.

     

    L'aménagement intérieur et la décoration de l'église furent réalisés exclusivement par les paroissiens. Si les plus aisés offrirent qui une paire de vitraux, qui une statue, les plus modestes se regroupèrent pour ne pas être de reste. Même les habits sacerdotaux furent confectionnés et richement brodés par les femmes du village.

     

    Bâtie en forme de croix, avec ses deux chapelles latérales, l'une dédiée à la Vierge Marie, l'autre à Saint-Joseph, l'église fut achevée en 1876. Dans le chœur se dressait l'autel de bois sculpté avec de chaque côté les prie-Dieu réservés au clergé ainsi qu'aux enfants de chœur. La chaire où l'on accédait par un escalier en colimaçon était égale­ment en chêne sculpté de même que les confessionnaux qui se trouvaient au fond de l'église. Dans les chapelles latérales les murs étaient parsemés de plaques de marbre dédiées aux Saints rappelant les vœux exaucés des paroissiens. De même dans la chapelle dédiée à Saint-Joseph une plaque commémorative où étaient gravés les noms des enfants de Rouïba morts au champ d'honneur rappelait leur sacrifice en 1914-1918 et 1939-1945.

     

     

    Les statues, richement décorées, qui ornaient l'église avaient, toutes, gravé sur leur piédestal le nom de son généreux donateur de même que les vitraux. Les familles prati­quantes avaient leur Prie-Dieu à leur nom qui leur était réservé de droit aux différents offices. Les différentes stations du chemin de croix en bois sculpté et les lustres monu­mentaux suspendus à la charpente ne faisaient que rendre encore plus majestueuse notre église. Un balcon réservé à l'harmonium et à la chorale dominait l'ensemble. Son clocher abritait une unique cloche actionnée à l'aide d'une corde à partir du parvis. Elle servait aussi à sonner le tocsin en cas d'événements graves. En 1945 l'armistice fut fatal à Noémie (c'était son nom de baptême). Les jeunes du village la firent tellement caril­lonner qu'elle se fêla.

     

     

    A partir de 1969 l'église fut squattérisée par des sans logis qui là transformèrent en asile de nuit. L’entrée principale fut aménage pour un dépotoir de pièce de rechange des engin de la mairie Puis en 1979 en accord avec l'évêché d'Alger l'église fut démolie pour laisser la place à une petite place donnant face à un salon de thé et à la mosquée  Errahma.

     

     

    L'orgue, la statute ainsi que les cloches de l'église ont été sauvegrader dans le hangar de la mairie jusqu'en 1979 où seules les cloches ont été adressés en France par l'association du carillon languedocien avec 72 autres en 3 opérations. Elles sont arrivées à Marseille par le Monté d'Oro le 26 Décembre 1979 et le 9 Janvier 1980 elles étaient à Carcassonne.

     



    Commentaire de paule Demaison (01/06/2009 09:15) :

    Les cloches de l'église de Rouïba, ainsi que la statue de la vierge noire, sculptée par Antoine Bagur, un enfant de Rouïba, se trouvent à Grazailles, banlieue de Carcassonne. Tous les deux ans, des membres de l'association des anciens de Rouïba, assistent à une cérémonie, au cours de laquelle nous pouvons entendre à nouveau, nos cloches sonner à toute volée. C'est un peu de ce temps béni, où nous vivions à Rouïba qui nous est rendu, lorsque nous les entendons sonner, comme autrefois, lors des fêtes religieuses, des baptêmes, des mariages, etc... Paule Rufino/Demaison





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