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La Cantine Scolaire
30/05/2009 20:15
15/-LA CANTINE SCOLAIRE
De 1906 à la fin de la guerre 14-18 une cantine scolaire assez rudimentaire fonc¬tionna uniquement l'hiver. C'est madame Maurice Pons qui assura le fonctionnement. Pour 10 sous, les élèves avaient droit à une assiette de soupe aux choux. Sous l'égide de la ligue locale de l'enseignement ayant pour président monsieur André Piquer et vice-président monsieur LASSALAS, avec le concours de la municipalité, une véritable cantine scolaire fut crée en 1935. Avant cette date les enfants des fermes et des douars environnants apportaient leur repas et déjeunaient sous les préaux des différents groupes scolaires, assis à même le sol. La cantine fut installée dans les locaux de la salle des fêtes dans l'ancienne salle de sports. Sur un côté du réfectoire, la cuisine entièrement électrique avait été installée. Deux longues tables recouvertes de zinc accueillaient les enfants qui étaient une quarantaine, les garçons d'un côté de la table et les filles de l'autre.
Après l'indépendance, cette salle devenue une salle de Cinéma "Le Mitidja" quant a ces locaux ces derniers ont été transformés comme suit: Un petit Kiosque, Un salon de Thé, Bureaux des services CNEP qui est devenu Bureau des services SONELGAZ et enfin. Une grande salle de soins dentaire donnant face à la mosquée "Errahma" .
Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO
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Le Jardin Public
30/05/2009 20:13
14/-LE JARDIN PUBLIC
Orgueil de Rouïba et ajuste titre, notre jardin public faisait l'admiration de tous ses habitants et était jalousé des communes voisines. D'une superficie de 10 hectares il fut créé dans les années 1930 sur une partie du communal. Il devait être pratiquement détruit entre 1942 et 1946 car durant cette période de guerre il servit tout simplement de lieu de casernement aux différentes armées stationnées à Rouïba ainsi que de camp de prisonniers. Dès 1948 un jardinier floral, monsieur Vadel, eut pour mission de le remettre en état. Si la plupart des arbres purent être sauvés il fallut par contre recréer le jardin à la Française dans sa rigoureuse symétrie et restaurer la fontaine décorative et son chemin d'eau tout en l'améliorant. Deux bacs à sable pour les enfants furent installés au milieu de ce havre de verdure. Une roseraie fut plantée. Les rosiers grimpants s'étalaient sur une pergola à colonnes autour de laquelle étaient disposés de nombreux bancs de même que dans les clairières aménagées. Une magnifique pelouse de gazon Ki Kouyou parsemée ça et là de massifs de rosiers nains aux roses écarlates, parfaitement entre¬tenue et abondamment arrosée dès les premières chaleurs, étalait sous les pieds des promeneurs son tapis vert. En 1949, 2 cours de tennis vinrent compléter ce cadre enchanteur. Dès 1951, l'éclairage fut installé. Ce qui posa quelques problèmes à la ville car certains garnements, dès la nuit tombée, faisait quelques cartons au lance-pierre sur les ampoules. A l'entrée du jardin une stèle à la mémoire de Joseph Gêner, ancien maire, fut inaugurée la même année. Que de souvenirs évoque à tous Rouïbéens ce lieu de paradis qui, de promenades familiales à la recherche d'un peu de fraîcheur en ces fins de journées d'été si chaudes, qui de ces photos de famille, qui d'un baiser furtivement échangé à l'abri des regards indiscrets, paradis sacré où combien d'amours y sont nées et y ont trépassé tels ces éphémères, gracieux papillons, qui naissent au lever du jour et s'éteignent avant l'au¬rore. Ce jardin était aussi un lieu de nidification pour les chardonnerets, serin, verderons et pinsons. Qu'il était agréable lors de promenades d'entendre leurs joyeux gazouillis et d'admirer leurs couleurs étincelantes lors de leurs haltes sur les différents bosquets. C'est avec les fleurs du jardin public que la municipalité fit réaliser une croix de Lorraine de 2 mètres de haut dans le V de la Victoire pour la venue du Général de Gaulle au forum d'Alger en mai 1958. C'est un commandant de l'armée suivi par une délégation de Rouïbéens qui livra cette gerbe au gouvernement général. Elle devait être accrochée au célèbre balcon. Parler de Rouïba sans parler de son jardin public aurait été un sacrilège.
Actuellement le jardin se trouve malheureusement à l'abandon.
Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO
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Les Stade de Foot
30/05/2009 20:11
13/-LES STADES DE FOOTBALL
La création de la première équipe de football à Rouïba provoqua un véritable engouement pour ce sport parmi la population. Le premier terrain de foot fut construit et entretenu par les joueurs ainsi que leurs supporters. Il se situait le long de l'Avenue d'Aïn-Taya jouxtant la propriété Bouchardon. Une cabane de planches faisait office de vestiaire. Le dimanche lors des matchs une foule de rouïbéennes et rouïbéens exhubérants venait encourager leur équipe. C'était a l'époque avec le cinéma muet, les seules distractions dominicales. C'est en 1931 qu'un nouveau stade fut aménagé au quartier neuf à la limite de la propriété Bouils toujours par les joueurs qui durent débroussailler le terrain qui n'était qu'un véritable champ de ronces. Seul le feu réussit à en venir à bout. Au cours de cette opération Burla qui avait imprudemment posé sa veste n'y retrouva que des cendres. Malgré tous ces travaux de nettoyage, lors des premiers entraînements on dut compter de nombreux ballons crevés. En guise de vestiaire, on installa le long du terrain une immense caisse d'emballage d'avion. Ce n'est qu'en 1936 que le stade fut amélioré tout particulièrement le terrain recouvert de tuf. Durant la dernière guerre mondiale, le stade comme le jardin public servit de caser¬nement aux troupes alliées ainsi qu'aux prisonniers italiens. A leur départ, on s'aperçut que tout était à refaire. En 1946, la municipalité entreprit sa restauration. Le parking fut aménagé, des palmiers plantés en 1936 furent conservés et le terrain refait. Un mur d'enceinte fut bâti, on construisit 2 vestiaires en dur de chaque côté de l'entrée principale ainsi qu'un troi¬sième pour les arbitres. Des douches y furent installées. La buvette, simple baraque de planches, laissa sa place à un bâtiment aussi rationnel qu'esthétique. C'est un incondi¬tionnel de l'O.R., Nicolas Gorias, qui là géra. En 1953, la société des travaux Nord Africains dota le stade d'une tribune couverte pouvant contenir 800 spectateurs. On en profita pour construire un terrain de hand-ball à 7, ainsi qu'un fronton dans le prolongement des tribunes, d'installer un tableau de marquage et surtout de poser un éclairage autour du terrain, ce qui permit d'améliorer les conditions d'entraînement. Les événements d'Algérie ne permirent point d'organiser, comme prévu, des rencontres nocturnes. En 1948, un appartement réservé au gardien y fut construit. C'est un ancien joueur de l'O.R., Mamar Ben Boutelja, qui l'occupa. Le stade reçut le nom de Joseph Gêner, ancien maire. Si ce fut le football qui utilisa le plus souvent ces installations, des rencontres de hand-ball à 11 ainsi que de moto-ball s'y déroulèrent ainsi qu'un match de rugby disputé entre 2 équipes militaires. Pour l'occasion, des perches de bois avaient été sommairement fixées le long des poteaux de but. En 1946, le premier coup de pioche d'une cité omnisport avait été donné au jardin public. Une piscine y était prévue. Ce projet fut rapidement abandonné.
Le stade Chebcheba connu une grande opération de rénovation avec la construction du tartan et une Piste d'athétisme
Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO
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