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mon rouiba

VIP-Blog de rouiba
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  • Créé le : 19/01/2009 18:55
    Modifié : 11/12/2017 08:22

    Garçon (46 ans)
    Origine : Rouiba
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    L'église

    30/05/2009 19:42



    4- L'église

     

    Le second édifice public construit à Rouïba fut l'église. Bâtie sur le communal devant la place qui devait porter son nom, la paroisse fut dédiée à Saint-Joseph. C'est à l'angle de cette place qu'en 1923 fut construit le kiosque à journaux tenu par madame Pons-Mazini.

     

    La construction de la bâtisse ne fut qu'en partie financée par la commune, ses moyens Financiers, à cette époque, étaient très limités. Toutes les familles catholiques du village se mobilisèrent. Les propriétaires terriens mirent à disposition chevaux et charrettes pour le transport des matériaux et les plus démunis leurs bras.

     

    L'aménagement intérieur et la décoration de l'église furent réalisés exclusivement par les paroissiens. Si les plus aisés offrirent qui une paire de vitraux, qui une statue, les plus modestes se regroupèrent pour ne pas être de reste. Même les habits sacerdotaux furent confectionnés et richement brodés par les femmes du village.

     

    Bâtie en forme de croix, avec ses deux chapelles latérales, l'une dédiée à la Vierge Marie, l'autre à Saint-Joseph, l'église fut achevée en 1876. Dans le chœur se dressait l'autel de bois sculpté avec de chaque côté les prie-Dieu réservés au clergé ainsi qu'aux enfants de chœur. La chaire où l'on accédait par un escalier en colimaçon était égale­ment en chêne sculpté de même que les confessionnaux qui se trouvaient au fond de l'église. Dans les chapelles latérales les murs étaient parsemés de plaques de marbre dédiées aux Saints rappelant les vœux exaucés des paroissiens. De même dans la chapelle dédiée à Saint-Joseph une plaque commémorative où étaient gravés les noms des enfants de Rouïba morts au champ d'honneur rappelait leur sacrifice en 1914-1918 et 1939-1945.

     

     

    Les statues, richement décorées, qui ornaient l'église avaient, toutes, gravé sur leur piédestal le nom de son généreux donateur de même que les vitraux. Les familles prati­quantes avaient leur Prie-Dieu à leur nom qui leur était réservé de droit aux différents offices. Les différentes stations du chemin de croix en bois sculpté et les lustres monu­mentaux suspendus à la charpente ne faisaient que rendre encore plus majestueuse notre église. Un balcon réservé à l'harmonium et à la chorale dominait l'ensemble. Son clocher abritait une unique cloche actionnée à l'aide d'une corde à partir du parvis. Elle servait aussi à sonner le tocsin en cas d'événements graves. En 1945 l'armistice fut fatal à Noémie (c'était son nom de baptême). Les jeunes du village la firent tellement caril­lonner qu'elle se fêla.

     

     

    A partir de 1969 l'église fut squattérisée par des sans logis qui là transformèrent en asile de nuit. L’entrée principale fut aménage pour un dépotoir de pièce de rechange des engin de la mairie Puis en 1979 en accord avec l'évêché d'Alger l'église fut démolie pour laisser la place à une petite place donnant face à un salon de thé et à la mosquée  Errahma.

     

     

    L'orgue, la statute ainsi que les cloches de l'église ont été sauvegrader dans le hangar de la mairie jusqu'en 1979 où seules les cloches ont été adressés en France par l'association du carillon languedocien avec 72 autres en 3 opérations. Elles sont arrivées à Marseille par le Monté d'Oro le 26 Décembre 1979 et le 9 Janvier 1980 elles étaient à Carcassonne.

     



    Commentaire de paule Demaison (01/06/2009 09:15) :

    Les cloches de l'église de Rouïba, ainsi que la statue de la vierge noire, sculptée par Antoine Bagur, un enfant de Rouïba, se trouvent à Grazailles, banlieue de Carcassonne. Tous les deux ans, des membres de l'association des anciens de Rouïba, assistent à une cérémonie, au cours de laquelle nous pouvons entendre à nouveau, nos cloches sonner à toute volée. C'est un peu de ce temps béni, où nous vivions à Rouïba qui nous est rendu, lorsque nous les entendons sonner, comme autrefois, lors des fêtes religieuses, des baptêmes, des mariages, etc... Paule Rufino/Demaison





    La salle des Fêtes

    30/05/2009 19:35



    3- la salle des fêtes

    La première salle des fêtes de Rouïba, et ce jusqu'en 1904, fut le théâtre baptisé «L'Alhambra». Le bâtiment donnait sur la place du marché et c'est à l'intérieur de cet édifice que se trouvait la pharmacie Nicolas Monpère. L'immeuble de ce que l'on avait surnommé la maison du théâtre n'avait jamais fait partie du théâtre et fut toujours utilisé en commerces et appartements. Des troupes itinérantes y donnaient des repré¬sentations et des bals s'y déroulaient. Il y eut même des expositions de matériel agricole dans ces locaux. Cet établissement devait fermer en 1908 à la construction du marché couvert. En 1962, sur le fronton de la bâtisse on y distinguait encore l'enseigne de l'éta¬blissement.
    Puis ce fut le marché couvert qui fit office de salle de bals et ce jusqu'à sa démolition en 1926 qui ne fut point acceptée de gaîté de cœur par de nombreux Rouïbéens qui voyaient en cet édifice une page de leur jeunesse disparaître. Des cirques de passage au village y donnèrent des représentations. L'un deux en 1910 présenta un numéro de dres¬sage avec 2 éléphants, ce qui fut un événement!
    C'est, également, en.1926 que fut inaugurée la salle des fêtes construite à côté de l'église. Il fallut raser tout un pâté de maisons basses datant des années 1860 qui faisaient partie de «la cour des miracles» dont la partie donnant sur l'avenue de Réghaïa existait toujours en 1962. Ce surnom avait été donné à ce pâté de maisons dans les années 1900, habité à l'époque par des familles du bas de l'échelle sociale, la cour inté¬rieure était régulièrement le théâtre de relations de mauvais voisinage entre les maîtresses de maisons quelque peu cancanières au verbe haut et pour qui tout prétexte était bon pour se chamailler. Comme la plupart de ces familles avaient une nombreuse progéniture plus ou moins turbulente, les occasions ne manquaient pas. A cela s'ajoutait la présence de femmes légères ce qui n'était pas pour arranger les choses. De plus, l'absinthe aidant, il arriva plus d'une fois que les époux s'en mêlèrent et de véritables pugilats s'y déroulaient. Un curé de Rouïba s'y trouva même mêlé bien malgré lui, ce jour-là comme bien d'autres d'ailleurs, assiettes et casseroles volèrent bas.
    La salle des fêtes d'une superficie de 670 mètres carrés au sol, comprenait face à l'entrée principale de la place du marché une vaste scène avec coulisses. Grâce au balcon du premier étage, 800 places étaient disponibles. En 1950, les bancs de bois d'un confort tout à fait relatif laissèrent leurs places à des banquettes pliantes.
    C'est dans la salle des fêtes que fut installé le premier cinéma parlant de Rouïba. Elle abrita des bals de société de même que les représentations théâtrales données par les différentes associations rouïbéennes. C'est, toujours, dans ce lieu que se déroulaient les fameuses réunions contradictoires lors des élections municipales qui faisaient salle comble.
    A l'extrémité de la salle des fêtes, au rez de chaussée comme au premier étage, il existait 2 autres salles d'environ 200 mètres carrés chacune réservées à l'origine pour les sports en salle.
    En 1935, la salle du rez de chaussée fut transformée en cantine scolaire. Il ne resta plus que la salle du premier qui servait aux entraînements de l'éphémère club de cultu¬risme et d'haltérophilie. Puis en 1951 elle servit à l'agrandissement de la cantine.
    En 1950, la salle des fêtes fut entièrement restaurée, intérieurement comme exté¬rieurement. A l'extérieur du bâtiment un préau donnant sur la place mais aussi face à l'église abritait dès 1926 les jours de semaine les marchands de légumes qui avant sa construction se trouvaient sous le marché couvert. Dès 1958 avec la construction du nouveau marché, ils y furent installés ce qui ne fut pas du tout de leur goût prétendant qu'ils se trouvaient à l'écart du centre commercial du village.
    LES ATELIERS MUNICIPAUX
    Devant l'extension que prenait la commune, des ateliers municipaux furent cons¬truits en 1919, rue des écoles. Cette construction se composait d'un atelier permettant aux différents corps de métiers de travailler dans de bonnes conditions ; d'un garage spacieux abritant le matériel de lutte contre l'incendie ainsi qu'une écurie logeant 2 mulets qui servaient à tracter l'arroseuse et le tombereau des poubelles. Avec la méca¬nisation, l'écurie fut transformée à son tour en garage.

    Après l'indépendance, la salle des fêtes est devenue le Bureau de la Main d'œuvre de la Wilaya d'Alger et qui resta à nos jours.

    Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO






    Création de la Poste

    30/05/2009 19:34



    2- La Poste

    Le service des postes en Algérie fonctionna à partir 19 Juin 1830 soit 5 jours après le débarquement de Sidi-Ferruch. Il s'agissait de la poste aux armées dirigée par le payeur général militaire, commissaire général des Postes Firino. Il relevait de l'inten¬dant chef …. et avait sous ses ordres des payeurs principaux, des payeurs particu¬liers et des adjoints de première et deuxième classe.
    Ces fonctionnaires portaient l'habit bleu roi, doublure et parements de même couleur, pantalon bleu (ou blanc pour la grande tenue), bicorne, épée, bottines avec éperons. Les grades se distinguaient aux broderies qui comprenaient une couronne royale.
    Ces hommes, tous cavaliers, étaient fournis généralement par le train des équi¬pages. Sous-officiers et soldats portaient au bras gauche un brassard muni d'une plaque aux armes de France avec l'inscription : «Trésor et Postes de l'Armée».
    Tels furent les premiers facteurs casernes à Alger qui, une fois par semaine, achemi¬naient quelques lettres au domaine de la Rassauta dès 1835.
    Sous l'empire, l'uniforme des postiers passa du bleu roi au vert foncé. En 1848 la couronne royale du collet s'était transformée en clé et en 1852 la clé des broderies avait fait place à l'aigle impérial.
    A partir de 1845 et ce jusqu'en 1854 le point de distribution du courrier pour Rouïba se faisait à la ferme de Monsieur Arnaud d'Orgueil une fois par semaine. Ce n'est qu'à partir de 1854 qu'il y eut 2 distributions hebdomadaires sur la place du village et ce jusqu'en 1861. C'était l'occasion, pour la population, de se retrouver et d'échanger les nouvelles du pays.
    Dès 1860 le Comte de Chasseloup-Laubat réorganisa le service des postes et le démilitarisa. Rouïba eut en Mars 1861 son bureau de distribution situé dans le relais de diligences, avenue d'Alger, qui, l'année suivante, devait abriter la mairie. Le personnel affecté à ce bureau se composait uniquement d'un distributeur. Il faudra attendre 1863 pour que Rouïba ait un facteur.
    Le premier tampon de Rouïba était un losange pointillé à petits chiffres et portait le numéro 4373. Dès 1863, un nouveau tampon fut mis en service, de forme identique il se différenciât du premier par de gros chiffres et portait le numéro 5059. Ces tampons, toujours accompagnés d'un cachet dateur, existèrent jusqu'en 1876.
    A la construction de la mairie le bureau de distribution y fut transféré. Mais ce n'est que le 1er Novembre 1882 que Rouïba eut son bureau des recettes postales. Quant au service télégraphique, nous retrouvons dans les archives postales de 1878 la création d'un bureau dans la commune de la Rassauta qui, à l'époque, n'existait plus. Je pense qu'il s'agit de Rouïba. Ce qui est certain c'est qu'en 1882, Rouïba avait son service.
    Les locaux devaient s'avérer exigus au fil des ans. Dès 1900, le conseil municipal inscrivit dans ses projets la construction d'une nouvelle poste. L'emplacement retenu se situait à l'angle de l'avenue de la gare et de la place du futur monument aux morts. C'est en 1906 que fut inaugurée la nouvelle poste. Au rez de chaussée se trouvaient les guichets ainsi que le standard téléphonique et le service des télégraphes ; le premier étage était réservé à l'appartement du receveur.
    Devant l'extension du village, elle s'avéra à nouveau trop petite et en 1950 il fallut en construire une nouvelle à l'angle de la rue des écoles et de la route d'Aïn-Taya dans ce qui était la cour de la mairie. Le rez de chaussée, outre les guichets, comprenait le service du tri postal ainsi que le central téléphonique. Au premier étage, des bureaux avaient été aménagés ainsi que l'appartement du receveur. Jouxtant ce bâtiment, le service régional des lignes qui assurait la construction et l'entretien des installations téléphoniques rayonnant les secteurs de Rouïba, Aïn-Taya, le Corso, l'Alma, Fondouk, Saint Pierre Saint Paul. Parmi les chefs d'équipe qui le dirigèrent, monsieur Laroche devait avoir comme successeur monsieur Locaputo dont le fils Norbert devint prêtre. Durant les événements d'Algérie, ce service eut un surcroît de travail, les terroristes ayant un faible pour les poteaux téléphoniques, surtout le long des voies ferrées. Le service de dépannage des abonnés était assuré par monsieur Bonnet puis par monsieur Deschène.
    Plusieurs directeurs de poste se succédèrent. Monsieur Touzillier, qui, dans les années 1930, gagna le gros lot de 5 millions à la loterie nationale, monsieur Vincent, monsieur Vangioni, mademoiselle Durant, et bien d'autres encore.
    Parmi les facteurs messieurs F. Bousquet, Pacou, Etienne Accens, Planté grand invalide de guerre, Lambert, Vella, Guerrin, Lecatt dit «Boutita» qui au quartier neuf courrait souvent après son vélo que Luc Sendra affectionnait tout particulièrement, ainsi que monsieur Edmond Camps nous ont laissé le souvenir d'hommes serviables de même que les guichetières telles que mesdames Pellet, Torrent, Gaby Lillo, Rémyette Vix-Rubiné, madame et mademoiselle Bonnet, madame Toru et madame Maupas entre autres. Le standard téléphonique fut tenu par Josiane Vella.
    A titre indicatif, l'Algérie possédait 97 bureaux de poste en 1860. En 1880 elle en comptait 295 et en 1962 1167.
    A l'évocation de ce sujet on pourrait penser que ce service public a eu quelques diffi¬cultés à se développer. Il faut savoir que fin 1830 l'Algérie comptait 600 européens, en 1836,14 000 et en 1872, 244 000 dont 129 000 français 34 000 citoyens israélites, 575 000 musulmans en territoire civil, 1 550 000 musulmans en territoire militaire. Ces chiffres s'entendent armée non comprise bien entendu.
    Pour Rouïba, voici le détail de la population :
    1861:212 F-     859 ET - 2 I -     908 M* 1866 : 203 F - 1 071 ET - 2 1 - 1 024 M

    1872 : 140 F - 464 ET - 2 I - 1 055 M 1876 : 118 F - 614 ET - 2 I - 1 086 M
    * F : Français - ET : Etrangers - I : Israélites - M : Musulmans


    Après L'indépendance, le siège de la poste resta lui-même et sans changement, ce n'est qu'en 1982 qu'à eu le transfert de la poste à la sortie de la ville Bd amirouche à coté de l'ex maison de bouchardon le laitier de Rouiba. L'ancienne poste est devenue ACTEL Télécom, qui assure la facturation des lignes téléphonique et l'installation de l'internet.

    Avec l'autorisation de Mr Pierre CARATERO






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